Passage en format poche du roman de Jean-Claude Mourlevat, précédemment publié sous le titre : La prodigieuse aventure de Tillmann Ostergrimm
Suite à une dispute avec son père, Tillmann Ostergrimm se rend sur la place du village où a lieu la traditionnelle fête du Carnaval. Et là, miracle, le garçon se soulève de terre, sans raison apparente, il peut voler ! Un dénicheur de talents croise son chemin et le pousse à accepter de le suivre : le Cirque de Globus n'attend plus que lui. C'est leur fortune assurée.
Face à ses protestations, Tillmann sera emmené de force. Un long périple l'attend, au cours duquel il fait la rencontre de Lucia, la plus petite femme au monde. Leur arrivée à Globus n'est pas sans heurt non plus, puisque le directeur est un type revêche et tyrannique. Le cirque, lui, ne ressemble à rien du tout. Plus malheureux que jamais, Tillmann comprend qu'il doit s'en échapper.
S'enchaîne alors une autre aventure complètement folle, où l'on appréciera la générosité de Tillmann. Avec ses compagnons d'infortune, il va fonder une troupe de théâtre ambulant et parcourir du pays. Il fera l'expérience de l'amitié, de l'amour, mais aussi de la trahison. Sa maison lui manque de plus en plus. Lui qui refusait d'être tonnelier de père en fils va pleurer de joie sur le chemin du retour, il était trop bête, il a cru que la belle vie était ailleurs.
Ce petit roman, signé J-C Mourlevat, se veut une lecture cocasse et émouvante sur la destinée d'un garçon qui possède soudainement le don de voler (on n'explique pas pourquoi, ni comment, ce n'est pas ce qui compte finalement !). C'est une lecture légère et rigolote, surtout destinée pour les plus jeunes, car ce texte n'a pas la force romanesque du Combat d'hiver ou du Chagrin du roi mort.
Le garçon qui volait, par Jean-Claude Mourlevat
Folio junior, éd. 2012 - couverture : Jean-François Martin
illustrations : Marcelino Truong