Quand le fabricant d’automobiles japonais
Suzuki a lancé son intermédiaire Kizashi en 2010, les chroniqueurs, pour la
plupart, ont mentionné qu’il s’agissait là d’un bel effort, et que Suzuki a
conçu cette voiture pour rehausser son image de marque en Amérique du Nord.
Pour être propriétaire d’une Kizashi SX AWD 2011, je suis en mesure de vous
affirmer qu’il s’agit de l’une des meilleures intermédiaires sur le marché.
Pourtant, les consommateurs la boudent ! À qui la faute ? Au réseau de
distribution, à la stratégie de marketing et au fabricant qui n’a pas fait le
suivi et qui n’a pas pris les moyens pour que les consommateurs la connaissent.
Et Dieu sait si l’on a avantage à la connaître, la Kizashi, et à en faire
l’essai !
Mécanique
En matière de mécanique, la Suzuki Kizashi
propose un moteur bien connu : le 4-cylindres de 2,4 litres à double arbre
à cames en tête. Une mécanique qui développe une puissance de 180 chevaux quand
elle est couplée à la boîte de vitesses à variation continue et 185 chevaux
quand elle est jumelée à la boîte manuelle à 6 rapports. La Kizashi 2013 est
offerte en trois versions : S, Sport et SX, les trois étant équipées de la
transmission intégrale de série.
La Kizashi utilise des jambes de force
MacPherson à l’avant et une suspension multibras à roues indépendantes à
l’arrière. Le fabricant a fait usage d’un acier à très haute résistance, ce qui
lui confère cette structure rigide qui n’est pas la norme du côté des japonaises.
La direction est des plus précises, et, grâce à sa transmission intégrale de
série ainsi qu’au système de stabilité du véhicule intelligent, la voiture
affiche un comportement et une tenue de route remarquable, un peu à l’image des
allemandes. Et elle ne vous laissera pas tomber dans la neige épaisse.
Son seul petit défaut, ce serait son
rapport poids/puissance. Si on la compare avec la Toyota Camry, elle fait
presque 16 centimètres de moins (465 cm contre 480,5) en longueur mais 111
kilos de plus (1621 kg contre 1510). Et sa consommation moyenne de carburant
oscille aux environs de 9,5 litres aux 100 kilomètres.
Habitacle
et carrosserie
En termes de carrosserie, on peut affirmer
que la Suzuki Kizashi 2013 est une voiture bien construite et sécuritaire, et
ce, depuis ses tout premiers débuts aux États-Unis, en 2010. Ses lignes très
élégantes sont également très fluides. Du côté de l’aérodynamisme, la voiture
est bien conçue et fend l’air avec agilité. Dans l’habitacle, on n’entend aucun
bruit de vent.
À l’intérieur, c’est bien fait, bien
assemblé et confortable. La Kizashi ne manque absolument de rien dans
l’habitacle : chaîne audio Rockford Fosgate de 425 watts avec lecteur de
CD et connexion USB, siège à réglage électrique à trois positions de mémoire du
côté conducteur et à réglage électrique du côté passager, rétroviseurs
électriques, allumage automatique des phares, Essuie-glace automatique à
détection de pluie, climatisation et chauffage automatique, pneus de 17 ou de
18 pouces et une foule d’autres caractéristiques de série.
Conclusion
La Suzuki Kizashi n’est peut-être pas la
plus performante ni la plus économique des berlines intermédiaires sur le
marché, mais quel plaisir on a à la conduire. Si vous avez la chance d’avoir
une concession Suzuki à proximité de chez vous, arrêtez-vous et faites l’essai
de la Kizashi. Vous ne le regretterez pas !