Il n'équipe pour le moment que l'iPhone 5 mais on peut en être sûr : le prochain iPad sera au minimum équipé d'une puce similaire. Raison de plus pour s'attarder sur ce nouveau joujou issu des têtes pensantes d'Apple.
Le processeur A6 est d'abord intéressant de par son processus de fabrication. Il s'agirait en effet, d'après les premières analyses, du tout premier processeur conçu intégralement par Apple.
Jusqu'à présent, la firme de Cupertino se contentait de reprendre les créations de la société britannique ARM. Désormais, les ingénieurs d'Apple sont donc en mesure de concevoir un processeur sur-mesure pour les besoins d'un iPhone ou d'un iPad, basé sur les schémas d'ARM. Une telle avancée permet ainsi d'optimiser au maximum le rapport entre puissance et consommation.
Dans le cas de l'iPhone 5, cela se traduit par des performances deux fois supérieures par rapport à l'iPhone 4S (qui utilise le processeur A5). Le nouvel iPad (766 dans le test ci-dessus), qui représentait le summum des appareils iOS en termes de performance, doit lui aussi laisser sa couronne au nouvel iPhone.
Mais le plus fort dans tout ça, c'est que Apple arrive à proposer des performances supérieures à ce qui se fait de mieux chez la concurrence (Nexus 7, Galaxy S III) en intégrant deux fois moins d'unités de calcul ! La puce A6 n'intégrerait en effet que 2 processeurs à 1,02 Ghz, quand les meilleurs appareils Android proposent quatre processeurs à 1,4 Ghz. Autrement dit, Apple en a encore sous le coude. Pour le prochain iPad ? On peut en effet imaginer l'arrivée d'un A6X, de la même manière que le nouvel iPad bénéficie d'un A5X plus puissant que le processeur "équivalent" pour iPhone.