La Conférence environnementale initiée par le gouvernement s’est tenue les 14 et 15 septembre derniers, en présence du président de la république, François Hollande et du premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Les questions énergétiques ont été au cœur de cette rencontre écologique.
Isolation, gaz de schiste et nucléaire sont les trois principales thématiques liées à l’énergie qui ont été abordées lors de cette Conférence environnementale, où le chef de l’état a rappelé sa volonté de s’engager dans une « transition énergétique » et où son premier ministre a annoncé qu’il présenterait prochainement une « feuille de route », dans le but d’atteindre cet objectif.
François Hollande a rappelé que « l’une des grandes priorités du quinquennat » était l’aide à la rénovation thermique des logements, partant du principe que la base, pour mieux consommer notre énergie, est de ne plus la gâcher. Chaque année, un million de logements nouveaux et anciens seront désormais mis aux nouvelles normes énergétiques.
Par ailleurs, le gouvernement a réaffirmé sa position concernant le nucléaire. Il a confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim pour la fin de l’année 2016. L’objectif étant de diversifier un peu plus notre mix énergétique, comme l’a expliqué le premier ministre : « La crise profonde que nous traversons n’est pas seulement financière et économique, elle est aussi environnementale. Il nous faut rompre avec le tout nucléaire pour la production d’électricité, avec le tout pétrole pour les transports« . Si les Verts et les associations écologistes ont salué cette décision, les syndicats CFDT et CGT l’ont trouvée « prématurée ».
Cette diversification des sources de production d’énergie devra être facilitée par différentes mesures d’aide au photovoltaïque et à l’éolien.
Enfin, le gouvernement a confirmé sont refus d’autoriser les exploitations de gaz de schiste dans notre pays. Il a rappelé qu’il avait rejeté les 7 demandes de permis d’exploration qui lui avaient été soumises.
François Hollande a conclue son intervention en précisant que la transition énergétique, « dans laquelle la France s’engagera résolument« , est « autant une exigence pour l’environnement que pour l’emploi« .