La piste des virus oncolytiques est de plus en plus suivie dans le développement de nouveaux traitements des cancers car un tel virus, capable d'infecter uniquement les cellules cancéreuses et de les détruire, épargne les cellules saines et donc permet de réduire les effets secondaires.
Ici, le laboratoire précise que l'activité anti-tumorale de ce virus oncolytique a été observée tant chez des patients n'ayant jamais reçu le sorafenib que chez ceux qui n'y répondaient pas. Les résultats montrent également la sécurité de JX594/TG6006 d'abord par injection intra-veineuse puis par injection intra-tumorale, sur 25 patients atteints de carcinome hépatocellulaire avancé, dont 20 n'ayant pas répondu au traitement par sorafenib et 5 n'ayant jamais reçu ce traitement. Ces patients ont reçu d'abord une première dose par voie intra-veineuse puis, 23 d‘entre eux de nouvelles doses par voie intra-tumorale, puis le traitement par sorafenib.
Cette observation confirme la capacité de JX594/TG6006 de cibler à la fois les tumeurs primaires et les métastases, ce qui, précise le communiqué pourrait aussi permettre de faire progresser la prise en charge des patients dans de multiples types de cancers.
Source : Communiqué Transgene 1 ILCA, Berlin, Allemagne, 14 au 16 septembre 2012.
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