Sachant que Michel pensionné du travail en invalidité touche une pension d'environ 800 euros par mois.
Sachant qu'il consulte un confrère spécialiste dans une clinique du secteur pour la somme totale de 78 euros pour la seule consultation.
Sachant que ni l'utilisation de la carte vitale (permettant un remboursement rapide pour l'assuré) ni le tiers payant ( permettant d'éviter l'avance des frais médicaux pour les assurés en affection de longue durée et/ou adhérant d'une mutuelle complémentaire) ne sont pratiqués dans cette clinique alors qu'il s'agit là d'actes malgré tout assez coûteux.
Comment peut faire Michel pour se soigner sans difficulté si il ne peut avancer cette somme ?
C'est la question qu'il a posé hier.
Je vous laisse imaginer la réponse qu'on lui a fait.
Et l'étape suivante ?
Faudra t-il demain avancer les frais pour la chirurgie ambulatoire et l'hospitalisation ?
Pourquoi donc nos cliniques ultra modernes n'ont-elles pas encore de lecteurs de carte vitale ?
Mais comment font donc les pharmacies,qui, elles, pratiquent quotidiennement le tiers payant ?
Je n'ai pu lui répondre.
Ps:
une dépêche AFP vue hier: Franchises médicales: des patients ayant trop payé seront remboursés (Cnam)
Le logiciel de la sécu pour les franchises médicales a "bogué" pour quelques milliers d'assurés car il n'a pas su s'arrêter au plafond de 50 euros et a continué à ponctionner