Dans l’Angleterre Victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr. Dalrymple, spécialiste de l’hystérie féminine. Le traitement préconisé est simple mais d’une redoutable efficacité : donner du plaisir pour soulager les troubles ! Le docteur Mortimer y met toute sa ferveur mais bientôt une vilaine crampe à la main l’empêche de pratiquer… Avec la complicité de son meilleur ami, un passionné de nouvelles technologies, il met au point un objet révolutionnaire : le premier vibromasseur…
Il n’y avait bien que les britanniques pour nous pondre un film sur la naissance du vibromasseur !
Cette petite comédie légère raconte comment un médecin, spécialiste de l’hystérie féminine, soigne ses patientes en les masturbant. Si le tout aurait pu tourner au glauque, le film est au final plutôt sympa et assez drôle. On en vient presque à plaindre le pauvre médecin idéaliste qui, à défaut de sauver le monde, se retrouve avec une main amochée à force de procurer du plaisir à ses patientes.
Au final, Hysteria (ou Oh My God en VF) se focalise plus sur le destin de ce personnage que sur les méthodes douteuses pour soigner un diagnostique bancal.
Il est assez bien vu de suivre les péripéties de Granville (Hugh Dancy) n’ayant aucune difficulté à satisfaire ses patientes, tandis qu’il est totalement coincé quand il s’agit de séduire l’élue de son coeur, la plus jeune fille de son patron.
Bon, naturellement, on sent rapidement ce que sera le dénouement final, mais cela n’ôte rien au plaisir de savourer ce petit film.