Puberty Blues // Saison 1. Episode 5. Five.
Mine de rien, Puberty Blues est vraiment une petite série acidulée comme je les aime. Elle ne cherche pas à en faire des tonnes et elle parle tellement de liberté qu'elle me fait aussi me rendre
compte qu'au fond, je n'ai pas profité assez de mon adolescence. Je ne dis pas que je suis vieux, je suis encore jeune mais mon adolescence est déjà derrière moi. Au travers des personnages de
Puberty Blues, on découvre un autre monde. Celui de l'insouciance. Je pense pouvoir affirmer qu'il s'agit de la meilleure série australienne que j'ai pu voir de toute ma vie. Elle est organisée,
et toujours dans la volonté de nous toucher plus ou moins par son côté ultra nostalgique. La première chose intéressante de ce cinquième épisode de Puberty Blues c'est Ferris. Sa crise de la
quarantaine commence à devenir légèrement hors de contrôle. Et ce, pour toute sa famille qui n'en peut littéralement plus du tout. J'ai trouvé l'idée intéressante et bien développée. C'est aussi
la preuve que la série ne s'intéresse pas qu'aux adolescents mais aussi aux problèmes de l'âge adulte à cette époque.
Ferris a cette mauvaise impression d'avoir raté sa vie, c'est un peu ce qui arrive à tout le monde quand on a 40 ans. On aimerait bien croire que l'on a passé son temps à chercher à faire de
bonnes choses finalement. Mais non. Difficile de se dire que l'on passe un cap de sa vie. En tout cas, Ferris était un très bon choix pour parler de ce problème là. Pendant ce temps, Judy va
surprendre son mari en train de se reluire le haricot dans le garage. J'ai trouvé cette histoire amusante et pleine de dérision. Elle nous montre qu'à cette époque là, la petite branlette amène
directement un coup à la thérapie conjugale. Assez amusant vous ne trouvez pas ? De nos jours, cela ne se passerait pas de cette manière là à mon avis. Dans un registre assez différent, Pam et
Roger sont toujours aussi accro l'un à l'autre. L'idée que ces deux personnages soient aussi proches et heureux en même temps me plait là aussi. Puberty Blues sait donc très bien parler des
parents de nos personnages féminins. Et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance.
Note : 7/10. En bref, un très joli épisode qui équilibre habilement les personnages adolescents et les parents.