La tendance se confirme, c'est la crise, pour la quatrième fois depuis l'amorce de la nouvelle saison, une assemblée restreinte au Botanique!
Nous citerons un entrefilet du Midi-Libre, datant du mois de mai, relatant la soirée gastronomique organisée par le Club de l'Age Heureux à Peyriac- Minervois qui n'attira pas la grande foule, malgré la qualité des mets proposés, de notre correspondant sur place: Peyriac-Minervois - Repas des aînés : les absents ont eu tort!
Pour célébrer la sortie du DVD 'Bruce Bherman Live Concert Ancienne Belgique - Brussels', le Bruce, pas bridé, Gantois d'adoption, a invité some mates pour assurer l'avant- programme, uit Antwerpen:
Le frontman est loin d'être un inconnu dans la sphère musicale de la cité des diamantaires, aux lead vocals et guitare: Tim Coenen ( Admiral Freebee, The Go Find, Bruce Bherman, Venus in Flame, Few Bits etc...) - l'incroyable Chris Smet à la guitare ( Paramount Styles, Star Club West...) - aux drums, un autre membre de la mafia portuaire, Juul Lemmens ( Admiral Freebee, Benny Zen, Donkey Diesel...) et à la basse, le Facebook annonce Thomas Smith.
A 20:30 et des poussières, le lo-fi, roots indie rock band anversois, né il y a plus de sept ans, ouvre avec 'Love in Concert', un alt. country/ pop guilleret et rafraîchissant.
Au jeu des comparaisons, certains avancent Pavement et Dinosaur Jr., d'autres Jack Johnson, en remontant plus loin, presque jusqu'à l'antiquité, on peut mentionner des gens comme Lobo, Seals and Crofts, Bread, Dan Fogelberg...
La playlist annonce 'The Black' comme plage suivante, on n'est pas du tout certain que ce soit le morceau interprété, mais cet Americana, avec deux guitaristes alternant les petits soli subtils et ses gentle vocals, ne peut que séduire tes pavillons.
L'harmonieux 'The Book' confirme cette impression, c'est soigné comme les Byrds ou Crosby, Stills and Nash.
' You gave up on me', une chanson de rupture en demi-teinte, sera suivie d'un autre midtempo proche du dreampop, ' Old Records', ton cerveau se remémore les jolies ballades d'Albet Hammond, le père, pas le gars des Strokes!
C'est à Harry Nilsson que tu penses en entendant la ballade 'Getting Old', les guitaristes entamant un duel amical aussi efficace que les joutes entre Ted Turner et Andy Powell ( Wishbone Ash) du temps de 'Argus'.
La préférée de Chris, ' I really loved you' et une dernière salve mélodieuse, te faisant penser à d'autres groupes belges tels que Fence ou Coem, avant la pause pipi / bar.
Du travail d'esthètes!
En décembre 2011, celui qui a les mêmes initiales, mais une plastique moins agréable ( on te parle des sixties) que la
propriétaire de La Madrague, assiégeait, avec sa légion étrangère, comprenant Tony Crow et Marc Pisapia, par deux fois, l'AB club.En cette fin d'été 2012, le barde de Gand sort un DVD, filmé pendant les deux faits d'armes, et ce 14 septembre vient le présenter au Botanique, sans les Yankees , mais bien avec les Belgicains: WoWo Spaens ( fabuleux petit guitariste) - Tim Coenen, le même que tout à l'heure, à la batterie, le géant Dick Descamps, D D, la brute au coeur tendre, à la basse - pour épauler Bhermie aux vocals, le costaud Chuck Paisley, futur Hippocrate et chanteur doué et enfin, en special guest, l'homme à tout faire chez Isbells ou Marble Sounds, le crack transalpin Gianni Marzo, aux guitares, banjo et lap steel.
C'est parti pour plus d'une heure d'Americana sentant bon les bords de l'Escaut.
Tu trouveras pas mieux in Belgenland, nous confie Tom Hawks, mijn naam is Hox , godv., le responsable merchandising et flyerman number one in ze country.
' You said, You said' un matelas de guitares à rendre jaloux les gens de chez Calexico, Giant Sand ou Lambchop et la voix caractéristique du barbu au petit chapeau.
Bye Bye Belgium, pas de plan B , mais un trip vers l'Arizona, le Colorado ou l'Utah.
Pas de pause, 'I was smiling' , Marzo au banjo, un grand sourire illuminant son doux faciès.
Une country ballad, donc la lap steel: ' White and Blue'.
Que dis-tu, Patrick?
Mooi!
Ja, des frissons partout, petit!
Pas sur le DVD , un titre plus ancien, sur The Other/63', ' Every B', Chuck sous les spotlights sur coulis de choeurs agités.
Une lapsteel geignante doit nous conduire en Californie, ' Dreamer', de l'alt.country ensoleillé.
Un petit surf en duo, WoWo?
Le Lynchéen ' I'll wait for you in a line'.
Next one is a bad song, pas que c'est un truc de merde, non, c'est un titre traitant de scélérats, de putes ou de politiciens corrompus ( ça existe, Bruce?): ' Tinseltown', une ville comme tant d'autres où you pay for your pleasure.
Combien t'as payé, Bruce?
Un jour, je suis reçu par un gars travaillant pour Sony à Bruxelles, je lui fais écouter 'Clap', réaction: pas mal, good music, but too many words, mon cher.. un couplet, un refrain, c'est çà qui marche.
Je lui ai pas parlé de Bob Dylan ou de Tom Waits et suis rentré chez moi, mais il avait raison, suis obligé de coller les lyrics sur le pied de micro pour me souvenir des paroles de ce rootsy track nerveux.
'Touch' une ballade sensuelle pour laquelle le playboy de Gand refile son jouet à Chuck.
Comme il ne sait plus quoi faire de ses patoches il les fourre dans ses poches, Gianni en profite pour inviter Chuck, le bien Norris, pour un élégant duel.
' Radio girl' a country romance sera suivi de' Fly High' un rock en apesanteur.
Merci, Danke Schön, gracias, grazie, obrigado, tannemirt, dank u, mulţumesc, ευχαριστώ.. voici la dernière pour Jane Birkin: ' Big Sized Girls'!
Direction les coulisses!
La Rotonde les prie de revenir, faut dire que le bar a fermé ses portes!
Un bis de circonstance, une chanson de rupture sans cris, insultes et déchirements douloureux, 'The Goodbye Song'.
Ce n'est qu'un au revoir, Bruce, à la prochaine, mec!