" Après la guerre, Ginda n'espère plus rien, ce qui est arrivé à ses soeurs, Raya et Macha, à son frère Nahum ne laisse aucune place à quoi que ce soit d'heureux. Sa détresse est telle qu'elle la prive de mots. Elle ne dit pas à sa fille Hélène qu'elle est belle, elle répète qu'il faut travailler, elle ne la complimente pas. La paix n'apporte pas de consolations, les morts ne ressuscitent pas, seul, croit-elle, le silence permet de vivre encore. Une vie parcimonieuse, sans éclat, sans plaisir, faite d'effort, de travail. Raya, Macha, Nahum, Myriam décident du contraire. Il faut vivre"
La réparation, Colombe Schneck, témoignage, Grasset, août 2012, 220 pp