Une incidence sur le prix des maisons et sur l’accès la propriété? Oui peut-être, comme la valeur de nos exportations en Europe, comme une possible catastrophe naturelle chez nos voisins du Sud ou comme la découverte d’un nouveau matériau ignifuge. Tout est dans tout. Si le battement d’aile d’un papillon fait dévier la course du vent et finit par déclencher, à l‘autre bout du monde un cataclysme ou, tout au contraire, fait éviter le pire, alors oui, tout a une incidence sur tout.
Il s’agit, toutefois, de calculer le poids relatif de ce facteur sur les autres. Il est vrai que certaines choses sont déclenchées ou exacerbées par un fait mais les changements les plus marquants n’ont pas un lien de cause à effet si direct parce que pour un effet papillon, il y en a un autre ou une multitude d’autres, en cours de route, qui viennent l’annuler, le modérer ou l’exacerber.
En 2011, les facteurs qui ont favorisé un accès à la propriété au Canada sont des coûts d’emprunt exceptionnellement faibles, un creux historique depuis soixante ans ; un bilan démographique qui se porte bien (plus de familles) et un marché de l’emploi qui se maintient. Le parti au pouvoir au Québec, quel qu’il soit, n’a pas une incidence (directe je dis bien) sur la Banque du Canada, de un; peut faire des réformes ou prendre des mesures pour inciter la natalité et l’immigration, de deux; mais, peut surtout jouer un rôle déterminant sur un facteur primordial, celui de l’emploi, moteur de notre économie. Historiquement, pour une plus grande prospérité du Québec. Je ne crois pas qu’il en sera autrement maintenant. La démocratie a parlé. Qui vivra verra.
Cet article a été rédigé par Idriss Bouhmouch, directeur des opérations au Québec de Ratehub.ca, le site qui vous permet de comparer les taux hypothécaires.