Il y a deux mois de ça, Miller avait rassuré tout le monde puisqu'il n'envisageait plus de prendre sa retraite. Gêné par une blessure au dos, le shooteur du Heat semble être en bonne condition à l'heure actuelle et plus surprenant encore, il devrait être sur le banc dès le début de la saison, une première depuis son arrivée à Miami.
La première étape de son retour est survenue en juillet dernier lorsque le Heat ne jugea pas nécessaire d'utiliser l'amnesty exception pour son contrat. Il est important de signaler que le fait d'amnistier Miller aurait permis au Heat d'économiser 5,8 millions de dollars de luxury tax.
Cependant, il aurait été dommage pour Miller de devoir mettre un terme à sa carrière à seulement 32 ans, lui qui durant sa carrière n'a jamais été épargné par les blessures. L'intéressé assure qu'il ne cherchera pas à se précipiter même s'il se sent bien :
"Si ceci était de mon ressort, je dirai que je suis prêt. Je me sens suffisamment bien, ça va devenir intéressant lorsqu'il y aura des contacts, des choses comme ça."Il va tout de même falloir y aller mollo avec le dos de Miller puisqu'il a effectué son retour sur le terrain il y a seulement deux semaines. Les premières sensations sont bonnes et Miller semble vraiment apprécié ces dernières, nous sommes effectivement bien loin des doutes d'il y a deux mois !
"Je me sens bien. Ça revient. Évidemment, je dois récupérer mes jambes. Mais lorsque je reste figé et que je shoote la sensation est fantastique. La rupture a probablement contribué à ça. Mais le fait de se déplacer et de tirer, de jouer en mouvement a été un peu difficile."La présence de Ray Allen et Rashard Lewis permettra sans doute à Miller de revenir progressivement. Les trois joueurs travaillent à l'unisson d'ailleurs Miller a constaté un regain d'énergie dans l'approche de Rashard Lewis :
"J'essaye clairement de m'inspirer des deux. Je me sens bien à l'idée d'être ici et de travailler avec ces gars, c'est excitant."Mais pour le moment, aucun concours de shoot n'a encore eu lieu, il va falloir laisser un peu de temps à Miller comme il le souligne à Ira Winderman du South Florida Sun Sentinel :
"Nous commençons tous, nous commençons tous. Je leur ai dit qu'ils vont devoir me laisser du temps. Je n'ai jamais passé une aussi longue période sans shooter."Ce qui compte de toute manière c'est de les mettre au fond au moment le plus important comme lors du Game 5 face au Thunder la saison passée... Un shoot gravé dans les mémoires qui n'a visiblement pas laissé indifférent le front-office.
Avec des si, il est très facile de reconstruire n'importe lequel des scénarios mais imaginez le Heat avec un Rashard Lewis en confiance associé à Miller et Allen en pleine possession de leurs moyens... Oui, ça fait peur !