Cette semaine, un film de Georges Lautner sorti en 1968 : Le Pacha.
Tiré du roman de Jean Laborde, le scénario est co-écrit avec Michel Audiard et Albert Simonin, qui ont aussi travaillé sur Les Tontons Flingueurs et Les Barbouzes, réalisés également par Georges Lautner.
On retrouve dans ce film Jean Gabin dans le rôle principal, un habitué des dialogues d’Audiard (par exemple Un Singe en Hiver d’Henri Verneuil.
C’est donc évidemment l’occasion de retrouver des dialogues d’anthologie signés par le maître, dont la célèbre réplique : “Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner”.
Le pitch : Le commissaire Joss est douloureusement affecté par la mort de son collègue Gouvion, survenue au cours d’un hold-up. Pour venger son ami, il invente le coup du siècle : il met deux bandes sur la même affaire et les laisse s’entretuer. Une fois le Milieu parisien épuré, Joss partira à la retraite, le coeur apaisé.
Jean Gabin dans le film n’arrête pas de parler de son “pote” en des termes peu élogieux, le traitant de con à toutes les sauces, l’empereur des cons même. D’où l’intervention du morceau de Gainsbourg, Requiem pour un con, qu’on entend plusieurs fois dans le film. Le personnage de Jean Gabin va même jusqu’à aller interroger un suspect qui joue de la contrebasse pendant l’enregistrement du morceau, ce qui nous vaut une apparition de Gainsbourg lui même dans son propre rôle.
Le morceau n’a pas été écrit pour le film puisqu’il est sorti l’année d’avant, mais il colle tellement bien à ce très bon film de Lautner que c’est presque tout comme…