La plupart des exoplanétes qui ont été découvertes sont des proches voisines, situées à quelques dizaines voire des centaines d’années-lumière au plus ; mais une expérience a été faite pour trouver des planètes plus éloignées, plus particulièrement dans la région centrale de notre galaxie. C’est l’expérience OGLE.
Parmi ces planètes détectées, il y a Ogle 05-390 (en forme longue OGLE-2005-BLG-390Lb).
Elle a été découverte en 2005 par la méthode des microlentilles gravitationnelles. Sa signature fut détectée le 10 août 2005 par des observations du télescope danois de 1,54 m de l’Observatoire européen austral sur le site de La Silla, au Chili.
Cette planète, situé à une distance d’environ 21 000 année-lumière, orbite en une dizaine d’année autour de son étoile OGLE-2005-BLG-390L (selon les astronomes, il s’agit à 95% d’une naine rouge et à 4% d’une naine blanche, avec une infime chance que ce soit une étoile à neutron ou un trou noir). Elle est distante de celle-ci d’environ deux fois et demi la distance entre la terre et le soleil. Sa masse est estimé à 5.5 fois celle de notre planète (avec toutefois des incertitudes non négligeables) . Les scientifiques spéculent qu’il s’agit une planète de type rocheuse.
Sa température avoisine les -220°C, elle est par conséquent inhospitalière à la vie. Dans un tel environnement des éléments chimiques comme l’ammoniac, le méthane ou le nitrogène sont à l’état solide.
Quel intérêt y aurait-il à y aller si on le pouvait? L’observation du ciel serait à couper le souffle. En effet ce dernier regorge d’une incroyable myriade d’etoiles, etant donné que nous sommes proche du centre de la galaxie. La densité d’étoiles de celui-ci est d’un nombre de grandeur incomparable au notre, peut-être un million de fois plus.
Malheureusement on ne pourra jamais y aller (toutefois quelques réserves restes émises quand à ce sujet).