C'est en effet la question que l'on peut légitimement se poser. Malgré les promesses faites il y a longtemps déjà, rien ne bouge. Et pendant ce temps, le bâtiment ne cesse de se dégrader. Souvent, cela se termine mal. J'en veux pour preuve l'article paru dans la Gazette Nord-Pas-de-Calais du 24 août dernier (page 19). Lisez. Vous verrez combien c'est édifiant.
"Démolition à Lille
Boulevard Victor Hugo à Lille, les bulldozers ont fait place nette de la chapelle de l'hôpital Saint-Antoine, démolie pour cause de mérule. Jolie et équilibrée, sans être une merveille architecturale, cette chapelle néoromane était un témoin historique de l'immense action de la famille Féron-Vrau, des patrons catholiques lillois auxquels on devait plusieurs oeuvres dont les universités catholiques...
La ville et l'architecte des bâtiments de France avaient souhaité que la chapelle fût préservée mais le propriétaire, le centre Féron-Vrau qui nourrit un projet immobilier sur l'îlot, A LAISSE LE BATIMENT SE DELABRER jusqu'à ce que la ville devant la ruine, ne se décidât à prendre un arrêté de péril. L'irrémédiable est donc arrivé."
A ma connaissance, à la date d'aujourd'hui, le journal n'a pas encore fait part qu'il était poursuivi pour dénonciation calomnieuse. Il faut donc en déduire que ses assertions sont vraies. Cet exemple doit donc bien nous faire comprendre que si nous voulons préserver le dispensaire de la place Dompsin et le faire revivre, il faut être aujourd'hui plus que jamais vigilant et ne pas hésiter à interpeller les pouvoirs publics et les divers protagonistes de l'affaire, au premier rang desquels la SNCF, pour exprimer clairement que cette situation est intolérable aux yeux de la population et qu'il doit y être mis fin.
Les photographies ci-dessous donnent une idée de l'état de délabrement actuel du dispensaire.