Il paraîtrait...

- qu’un magazine a embauché un paparazzi qui a fait son job et a obtenu des clichés d’une partie de peau d’une princesse. Le palais va attaquer. Le magazine vendra plus qu’il ne perdra de dommages et intérêts. Les seuls qui auront dépensé leur argent seront les acheteurs dudit magazine pour voir un demi-lobe mammaire et un téton flou, alors qu’il en passe des dizaines gratuits pendant les pubs et que Google existe pour en regarder des milliers. Alors, quel est ce jeu inutile ? Le couple princier, affligé, je cite, n’avait donc pas réussi à trouver villa cachée de tous ? Les paparazzis sont des vilains qui regorgent d’idées machiavéliques pour arriver à leurs fins ? Le rôle de princesse est bourré de convenances, je n’imagine même pas les ronds de jambes, les phrases obligatoires, les révérences à apprendre par cœur pour convenir à la reine Mère en son palais ! Elle ne tape pas la bise à Elisabeth, si ? Elle ne parle de la taille de l’appendice génital de son époux avec les beaux-parents en précisant qu’elle a quelques difficultés à se déplacer après la nuit torride qu’ils ont passée ? Elle ne raconte pas quelques histoires salaces où le mot pute et enculer reviennent pour une chute aux rires gras, si ? Ne peut-elle pas garder le haut de maillot quand elle bronze, si la misérable règle du jeu consiste à ce que des photographes payés grassement guettent l’effeuillage parce que ça leur rapporte un pognon fou ? N’ont-ils pas assez d’argent, ces bien-nés et bien-mariés, pour construire une cabine UV sans les mauvais UV pour éviter la trace des bretelles, des maquilleuses suffisamment douées pour appliquer un autobronzant sur ces traces qui font mauvais genre en robe bustier ? N’ont-ils pas conscience de la petitesse de l’affaire devant les crève-la-dalle du monde entier ? N’entendent-ils nos pfff gigantesques devant la scandaleuse bêtise du débat, parce que, énorme connerie, ça ne se dit pas ? Madame, monsieur, n’essayez même pas de passer pour des victimes, ne nous prenez pas, en plus, pour des buses ! Je ne vous salue pas !

- que les talibans ont attaqué le camp de base dans lequel le Prince Harry a été mobilisé, faisant dans l’attaque deux morts dans le rang des marines américains. Ces talibans voulaient s’attaquer à cette cible symbolique que représente à leurs yeux le petit frère du William dont la femme Kate a des soucis de traces de maillot. Je ne vais pas donner ici un avis sur la présence nécessaire ou non des occidents en Afghanistan, sur les motivations des talibans. Lisons et relisons les discours exprimés à l’ONU, les journaux français et étrangers, écoutons la population, les populations, on aura autant d’avis que de bouches, certains se croiseront, d’autres se retrouveront, et la plupart s’opposeront. Je n’entends que ceux qui parlent de paix, et parfois même je doute de la sincérité de ceux-là, des enjeux politico-économiques me dépassant forcément. Laissez-moi assumer un instant de péter d’un pied rageur une énorme porte ouverte. Laissons grandir les enfants, quel que soit leur lieu de naissance, et essayons d’en faire des adultes plus ou moins polis. Là encore, et une fois de plus, dégonder la fameuse porte ouverte n’a pas fait avancer le débat, mais disons que ce matin je suis à mon max. Mais le petit Prince, était-ce nécessaire de l’envoyer ? Ils étaient en manque d’un seul homme, les british ? Il allait changer la donne à lui tout seul ? Qu’il retourne à Las Vegas jouer avec ses potes les fesses à l’air, ça ne fait de mal à personne et ça fait marcher le commerce ! Sa seule présence a fait au moins deux morts de plus, inutiles à coup sûr ! Qu’il se place sur le balcon devant la belle-sœur qui fait du mono pour la cacher des photographes, ça nous évitera un foin dérisoire ! Je ne te salue pas non plus, jeune garçon !

- que le monde musulman s’enflamme contre un film débile. Et l’embrasement ne semble pas terminé. Un abruti, a priori chrétien extrémiste de droite extrême, droite de chez droite profonde, a pondu un navet vulgaire, nul, à chier, il faut le dire quand les mots pire que nullissime manquent, insultant pour l’islam, faisant passer Mahomet pour un débile mental obsédé sexuel et ses disciples pour des crétins sanguinaires. La plupart des musulmans qui ont manifesté n’ont pas vu le film ordurier. Chez eux, seule excuse à leur colère si je creuse pour en trouver une, est que la censure auraient interdit le film. Ils ont entendu parler, savent qu’il passe, ou qu’il est passé sur internet, et le bouche à oreille a fait le reste. Désormais, ils considèrent donc qu’Obama et ses conseillers se le passent en boucle et se tapent sur les cuisses en le visionnant. Les émeutes se multiplient et même des manifestants meurent. Le réalisateur semble avoir agi en conscience pour rechercher le conflit avec cette posture islamophobe. Il l’a revendiqué, cet ultracon ! Le pire, c’est que ça fonctionne ! Tout le monde civilisé, tout spectateur normalement intelligent remarque les énormités vulgaires de la sous-merde qu’il a produite. Et pourtant, elle atteint son but ! Alors lui, je ne le salue pas, mais d’une force !