Les trois agences onusiennes dénoncent le rôle joué par la conversion croissante des cultures vivrières en agrocarburants et la spéculation financière dans la hausse des niveaux de prix et leur volatilité. Car même lors des années où le climat est clément, la production céréalière mondiale suffit à peine à satisfaire les demandes croissantes de nourriture, d'alimentation animale et de combustible. Partant du principe que les prix alimentaires élevés sont un symptôme, et non la maladie, la FAO, le PAM et le Fida affirment qu'il appartient à la communauté internationale de prendre des mesures préventives pour empêcher des hausses excessives.
Source : lemonde.fr