En parcourrant la toile, j'ai pu observer un grand nombre de personnes se plaignant de leur mal être au travail. Parmi les causes souvent avancées on retrouve les conditions de travail ou la mauvaise ambiance. Pour ce qui est de la première, on peut y remédier en améliorant l'ergonomie des postes, et en protégeant plus le personnel. En ce qui concerne, la seconde, c'est plus difficile. Nous ne sommes plus face à des machines qu'il suffit de programmer pour être obéi, mais à des êtres humains que nous avons réuni dans un même espace avec pour objectif de collaborer.
Lorsque j'ai commencé à travailler, on me disait : "tu ne choisis pas tes collègues, tu fais avec." J'ai eu des affinités avec certaines. Nous partagions les mêmes goûts, avions des idées proches ou complémentaires, bref, on s'appréciait et on aimait travailler ensemble. Et puis, il y a ceux que l'on apprécie moins (voir que l'on déteste aussi). Seulement voilà, il faut faire avec. J'ai lu de nombreux témoignages de jeunes filles principalement (22 - 26 ans), souvent dans leur premier emploi, se plaindre de "harcèlement moral" parce que leur chef leur semble injuste à leur égard. Certains propos peuvent paraître durs, et quand on est jeune et pas encore habitué à ces réflexions on a tendance à s'emporter.
Faire la différence entre le harcèlement moral dont l'objectif est de nuire volontairement à la personne en brisant son identité et en la culpabilisant. La mauvaise ambiance est liée à des situations difficiles qui imposent certaines règles dont tout le monde ne maîtrise pas les effets. Par exemple, un manager doit apprendre à encourager ces subordonnées. La réprimande peut avoir un effet bénéfique si elle ne met pas les compétences du subordonné en jeu, mais la situation ayant conduit à l'échec en attirant bien l'attention du subordonné. De même le subordonné doit être conscient qu'il ne possède pas une science infuse, et que son supérieur à une expérience et une mission qui lui permet de tenir ses propos.
La mauvaise ambiance est entretenue par la volonté individuelle de camper sur ses positions. Un manager ne voudra pas toujours modifier ces méthodes. Ces managers pensent souvent que parce qu'ils ont survécu à cela, ils sont devenus plus fort. Donc c'est la méthode la plus efficace. Pour le subordonné, il est contrarié sur sa haute estime personnel, et donc pour justifier le déséquilibre engendrer par la réprimande, il cherche à renforcer sa décision en filtrant les informations de manière à ce quelles correspondent à son mode de pensée du moment. Tant qu'aucun des deux partis n'a pris la sage décision de prendre du recul et d'essayer d'en tirer profit, le conflit devient plus important et peu entraîner des dépressions.