Top 6 des techniques anti-piratage de jeux vidéo les plus fourbasses

Publié le 14 septembre 2012 par Benoit B.

D’aucun disent que je suis le plus grand philosophe moderne que la terre ait jamais portée, d’autres que ma sueur guérit des pieds plats mais tous s’accordent pour dire que ça serait bien sympa si j’arrêtais de parler tout seul parce que c’est glauque et que l’odeur de chacal crevé qui se dégage de ma bouche les indisposent d’ailleurs si je pouvais également mettre une cagoule sur la blessure de guerre qui me sert de visage ça ne serait pas de refus, merci. C’est donc pour honorer cette réputation que je vais courageusement dénoncer quelque chose d’extrêmement controversé, bien planqué derrière mon ordi ! Accrochez vous à vos slips, votre réalité va basculer :
Le piratage de jeux-vidéo c’est mal !
Je vous laisse quelques secondes pour récupérer votre mâchoire inférieure. Oui, le piratage c’est mal, déjà, les pauvres ne devraient pas avoir le droit de s’amuser.

Si cela ne suffit pas à vous convaincre, j’ajouterais que de nombreuses études scientifiques prouvent, sans l’ombre d’un doute, que pirater des jeux vidéo revient à rouler une pelle à Hitler avec la langue tout en donnant l’hyper-sida à des orphelins, c’est pas très très gentil.

Hélas, le piratage des jeux vidéo est comme le décès d’une actrice qui montre ses nichons dans un film d’horreur, inéluctable, et c’est pourquoi les développeurs ont décidé d’adopter de nouvelles stratégies pour ralentir ce fléau qu’ils ne peuvent endiguer.
Vu qu’ils ne peuvent pas euthanasier les pirates en envoyant 20 000 volts dans leur clavier une sombre histoire de complications légales, apparemment tuer des gens est interdit ou je ne sais quoi, ils sont partis du principe que la vengeance c’est comme une inuit qui vient d’atteindre la puberté, c’est meilleur froid et saignant. Ainsi, ils ont intégré des systèmes de sécurité ninja spécialement conçus pour prendre les pirates par surprise et leur troller la face. Ces sécurités, contrairement aux sécurités classiques comme les clés CD, les vérifications de disque ou les pièges à loup, s’activent furtivement, au moment ou le joueur s’y attend le moins pour un maximum d’effet.
Pour bien comprendre de quoi il s’agit et rendre hommage à l’escalade de chacalerie née de la flibusterie informatique, plongeons sans plus attendre dans le top 6 des techniques de fourbasse anti-piratage.


6 – Le vrai/faux bug dans ta face
Cette technique est bien connue des enfants qui ne veulent pas se faire gauler leur bouffe à la cantine et qui bavent donc copieusement sur leur purée pour écœurer les autres élèves (Parce que bon, quitte à se faire schtroumpfer ses affaires, autant faire caca dedans).

Le principe est très simple, au lieu de simplement empêcher le jeu de fonctionner lorsqu'un crack est détecté, celui-ci tourne normalement pendant quelques temps jusqu’à ce qu’un ou plusieurs bugs de chacaux pourrissent totalement la partie. Le but étant de faire passer ces bugs pour de simple bugs "normaux", retardant ainsi la création d’un nouveau crack. Cette technique a le double avantage d’avoir un effet laxatif sur les pirates et de donner une excuse toute prête pour justifier les bugs du jeu. C’est ainsi que l’on obtient, classés dans le désordre le plus complet, des instants magiques comme :
  • Robinson Crusoé, barbare level 3 : Dans Sacred, le hack & slash au couloir le plus large du genre (un monde entier quoi), dès qu’un vilain pirate entre dans une grotte, celui-ci se retrouve téléporté sur une île déserte au milieu de l’océan, loin de tout génocide de mob afin qu’il puisse méditer sur le sens de la vie qui est nord nord ouest comme chacun sait.


  • Pistolet Patate : Dans Opération Flashpoint, le célèbre simulateur de balais dans le postérieur, les armes à feu des versions piratées perdent progressivement de leur précision et de leur puissance de feu jusqu’à devenir aussi dangereuses qu’un flamby heurtant la coque d’un sous marin nucléaire tactique. Pour se consoler, il faut quand même avouer que balancer "Je suis un pirate, AHRRRR !!" après s’être fait éclaté en multi-joueur ça a nettement plus la classe que l’excuse classique "Mon chien à mangé mon skill". En version plus agricole il y a également le pistolet à poulet de Crysis.

  • Production en mousse : Dans le jeu de gestion Settlers 3, le cycle de production est moisi volontairement à coup d’arbres qui ne poussent pas et de forges qui produisent des cochons roses à la place d’épées. Mais on s’en fout puisque de toute façon personne n’y joue à part les allemands et les experts comptables pitié, ne me redressez pas fiscalement les fesses.


  • Tétraplégique Man : Dans la version piratée de Batman Arkham Asylum, Batman, en plus d’avoir un torse comme une vache charolaise, est incapable d’utiliser sa cape/deltaplane qui devient aussi aérodynamique qu’une brique au fond de l’eau. Résultat, le moindre muret de plus d’un mètre est capable de mettre la misère au chevalier noir, la honte.


Tout cela est très fourbe mais de simples bugs que l’on peut confondre avec de vrais bugs ça a quand même tendance à pourrir la réputation d’un jeu en le faisant passer pour instable, c’est pourquoi une nouvelle génération de feintes antipirates, plus méchante et moins ambiguë est née.


5 – La violence physique virtuelle
Comme dirait mon Père, "La violence physique n’a jamais fait de mal à personne" et visiblement, les développeurs de Serious Sam sont entièrement d’accord.
Pour ceux qui ne connaitraient pas (soit ma grand-mère et mon chat), Serious Sam est un FPS ultra speed et complètement barjo qui jette au visage des joueurs une avalanche de monstres improbables tels que des boxeurs kamikazes sans tête ou des cyclopes, fruits de l’union improbable entre un cancer et des BN géants. Serious Sam 3 c’est la même chose mais avec des graphismes nazes repompés sur Call of Warfare : BattleDuty.

Dans Serious Sam 3, les développeurs ont intégré un petit cadeau de bienvenue aux vilains pirates et par cadeau de bienvenue je veux dire "gros coup dans leur postérieur de sales mangeurs d’enfants" en la personne d’un monstre invincible qui les suit partout et qui fini tôt ou tard par les faire mourir de décès, certainement en beuglant "Tu me voles j’te violes".

Ce mob, plus collant que le slip d’un éjaculateur précoce qui vient d’apercevoir des boobs, est un gigantesque scorpion rose et moche histoire de faire du 3 en 1 en violant à la fois l’amour propre, la rétine et le postérieur. Cette saleté est d’ailleurs tellement collante que le seul moyen de le rendre plus chiant serait de faire ça :

Mais il y a mieux !


4 – Surprise Buttsex
Cette technique est une sorte de mix des deux précédentes. Elle consiste à faire passer les pirates pour de gros manchots sans ajouter ni bug ni monstre obvious. Pour y parvenir, le jeu augmente magiquement sa difficulté, la faisant passer du mode "Piece of Cake" de Duke Nukem (qui équivaut à la difficulté ultra hardcore elite de n’importe quel FPS moderne) à "Damn I’m good", le tout sans prévenir. C’est brillant parce que, contrairement aux bugs, personne avec un peu d’amour propre n’ira avouer qu’il est une grosse quiche au jeu.

Ainsi, dans le jeu Ghostbusters, les petits ennemis merdiques de base (des sortes de candélabres avec la sclérose en plaque) voient leurs points de vie et de dégât boostés sévèrement. Comme ces saletés attaquent en groupe, il devient rapidement impossible d’avancer dans le jeu sans réflexes de coréen et un gros coup de moule sauce marinière.
Dans le jeu Phantasy Star Zero sur DS, une part importante du gameplay est liée au loot qu’il faut farmer comme un chinois pour espérer latter les plus gros mobs. Bien sur, ces coquins de développeurs ont fait en sorte que les pirates ne tombent que sur des "Cuillère rouillée de la destruction" et autres "Bâton bâtonnant de la batonnerie pourrie" avec, de temps à autre, une petite "Dague thermonucléaire de l’atome de savoie" pour que les vilains ne se doutent de rien. Ouaip, ça revient à jouer à Diablo III sans hôtel de vente, bref, comme un gros gitan.

Mais ces deux exemples sont encore très gentils. Dans Rockman.EXE: Operate Shooting Star, le RPG Megaman qui a remporté le prix 2009 du jeu vidéo avec le nom le plus à coucher dehors, les développeurs ont choisi de rendre totalement fous les pirates. Comment ? Simple, en prenant l’élément le plus chiantissime des RPG Japonais, à savoir les combats sortis de nul part qui vous popent à la tronche tous les 3 pas dans un donjon et qui donnent envie de mourir à la moindre erreur de trajectoire en beuglant "PROSTITUE DE JEU EN BOIS §§§ Comment 3 gloudakz géants peuvent planquer leur grosses fesses flasques derrière deux brins d’herbe !! Râââââââh !??!", et en le surboostant !! C’est ainsi que dans ce jeu, un combat se lance à chaque pas. A CHAQUE PAS § Je n’avais pas vu autant de cruauté depuis qu’un sadique m’a obligé à marcher pieds nus sur des briques Legos le monstre.
Rendre les jeux difficiles n’est certes pas très glop mais, il faut admettre, cela n’empêche pas les pirates de jouer voir même, cela peut carrément offrir un challenge passionnant qui ne fait pas de mal au milieu des jeux actuels à la difficulté d’un puzzle deux pièce. C’est alors qu’intervient…


3 – La leçon de morale
Si vous adorez que l’on vous répète à longueur de journée que fumer fait décéder, qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour tout en bougeant votre boule pour ne pas caner à 30 ans du cancer du cholestérol, vous êtes un bien triste personnage et si j’étais amené à vous croiser je vous cracherais bien cordialement au visage avant de vous fixer de mon plus beau regard mongolien pendant de longues et angoissantes minutes ! Pour les autres, vous allez détester la solution anti-pirate du jeu Zak McKracken and The Alien Mindbenders.

Ce point & click made by Lucasart dont presque tout le monde a oublié l’existence au milieu des Monkey Island et autres Day of the Tentacles (dur dur d’être "juste" bon), oblige les joueurs à entrer un code trouvé dans le manuel du jeu avant chaque déplacement en avion. S’il s’avère que vous êtes un pirate ou que vous êtes atteint de la polio des doigts parce que s’il y a bien une chose plus détestable que les flibustiers ce sont les handicapés, le jeu vous colle en tôle, la tôle des pirates, où le gardien entreprend de vous apprendre la vie à coup de "Voler c’est mal", "Etre méchant ce n’est pas très gentil" et autres :

Pour que le plaisir de se faire sermonner par une bouillie de pixel soit total, il est bien entendu impossible de quitter le jeu, c’est beau.
Plus court mais non moins percutant, si vous avez tipiaké Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille (le comité de direction chez Nintendo trouvait que Pokémon Rose à paillettes et Violet fushia aurait fait trop à voile et à vapeur), un des PNJ censé vous amener en bateau pour aller ravager la faune d’un autre continent refuse et décide de poser joyeusement ses testicules sur votre visage en balançant :

Ce n’est pas très très gentil ça monsieur. En tout cas, se faire insulter dans un jeu Pokémon, on est à deux doigts de la torture psychologique et, magie de la transition sortie du fion…


2 – La torture psychologique
Ah, la torture psychologique, le sévice préféré des parents tétraplégiques violents. Comme il parait compliqué de bourrer le pif d’un pirate par console interposé, certains développeurs ont choisi de les torturer mentalement. Ainsi, dans le jeu d’invasion zombie Michael Jackson : L’expérience sur DS, si la cartouche est détectée comme ayant été piratée, la musique du morceau "Beat it" est remplacée par l’équivalent auditif d’un ongle incarné percutant un coin de table : des vuvuzelas !!

Si votre âme ne saigne pas c’est que vous n’en avez pas.


Personnellement, je pense que l’intégration de cet instrument de torture est une très bonne idée car elle permet de véritablement profiter de toute l’expérience Mickael Jackson, incluant celle de se sentir comme un mineur sur ses genoux pas de panique, je suis génétiquement insensible à la honte et au bon goût.

En dépit de l’atrocité mentale des Vuvuzelas, un jeu est parvenu à faire pire. Je ne surprendrai personne en annonçant qu’il est issu du pays dont la supériorité dans le viol par céphalopodes interposés n’est plus à prouver : le Japon. Dans ce beau pays, toujours très en avance sur son temps, l’heure des copines en .jpg est depuis longtemps révolue, ils en sont déjà aux copines en .exe…

C’est ainsi que le jeu Love Plus+, un simulateur de copine virtuelle, y rencontre un incroyable succès. Hélas, les développeurs, dans leur immense cruauté, on ajouté une sécurité qui empêche les pirates de sortir avec les filles virtuelles de leur rêve. Et n’espérez pas contourner ça en leur sortant vos plus belles phrases de drague comme les classiques "t tro bonne !" et autre "ton sublime sourire ferait un très beau collier pour mon pénis", c’est mort de chez mort, vous resterez coincé en friendzone permanente.

Vous allez me dire "Oh ça va, c’est juste trois bouts de polygones, on va pas en chier un cake !" mais vous oubliez que ce jeu est avant tout destiné à des mecs capables de tomber amoureux d’un coussin ou d’un bloc de parpaing pour peu que celui-ci ait des nichons dessinés dessus, bande d’insensibles !!

Et vous connaissez la meilleure ? Il existe une astuce fourbasse encore plus atroce, celle dite de :


1 – A deux mètres du bol de sangria
Cette technique est la plus terrible de toutes, les maîtres ninjas osent à peine murmurer son nom et la convention de Genève a été révisée récemment pour l’ajouter aux côtés du paragraphe B3 expliquant que les bombes à sous munitions c’est cacaboudin sauf quand c’est utilisé pour protéger la démocratie et les hamburgers XL. Et vous connaissez la meilleure ?? Elle a été intégrée à un jeu destiné aux enfants : Spyro - Year of the Dragon !

Dans Spyro, les développeurs ont ajouté tellement de couches de sécurité qu’ils pourraient alimenter une crèche. Quasiment tout y est, des niveaux qui se répètent en boucle aux flèches directionnelles qui indiquent la mauvaise sortie en passant par le niveau sous marin sans eau (le rêve). On a même droit à une leçon de morale dispensée par une vieille fée moche :

Mais le pire ce n’est pas ça, oh non ! Le pire survient à la toute fin du jeu, contre le dernier Boss. A ce moment là, le jeu plante un grand coup et lorsqu’il redémarre… toutes les sauvegardes sont supprimées !! Des heures et des heures de jeu en fumée et les âmes de milliers d’enfants brisées ! MA-GNI-FIQUE.

Sérieusement, c’est du pur génie ! Les enfants doivent très tôt comprendre que le monde est une fosse à purin et que plus on tente de s’en sortir et plus on sent les fesses (ce message est sponsorisé par le comité des poètes cyniques).

Pour les puristes, le jeu Earthbound a fait la même chose sur SNES avec en bonus magique une difficulté du jeu surmultipliée. Comme quoi les meilleures idées de fourbasse sont faites pour perdurer.


Ahlala, toute cette créativité dans la torture anti-pirate, tous ces efforts alors que les développeurs pourraient utiliser la solution ultime dans la lutte contre le téléchargement illégal : Game for Windows Live. Un logiciel tellement surpuissant que même en ayant acheté le jeu, on ne peut pas y jouer, brillant !



Allez hop, au diable les varices comme disent les bas de contention, je profite de ce billet pour faire un petit point rapide concernant ma reprise du blog. Comme les plus balaises en calcul mental l’auront remarqué, j’essaie de tenir un rythme d’environ un article par semaine. Pour l’instant cela semble être un rythme gérable même si la rouille de mon manque d’écriture régulière ne me facilite pas la vie. Au pire, si j’ai besoin d’un délai supplémentaire, je compléterai en republiant de vieux articles de 42 comme la vile faignasse que je suis.


Ces images n’ont rien à voir avec l’article parce qu’il y a des traditions qui ne changent pas.

Vous noterez également quelques changements dans le menu de droite. J’ai nettoyé la blogroll pour virer les sites qui n’existent plus et j’ai ajouté des icônes vers mon compte Twitter (auquel je ne comprends strictement rien comme la grosse buse que je suis) ainsi que vers le groupe Facebook Nioutaik. Parce que oui, j’ai enfin eu la présence d’esprit d’utiliser un groupe pour Nioutaik et non pas mon compte perso, ça évite à ma grand-mère de paniquer quand des gens publient des images louches de chat qui parlent sur mon mur. Du coup, désolé à ceux qui auraient pu être blessés dans leur petit cœur sensible lorsque j’ai rejeté leur demande d’ami, je vous kiffe le boule quand même et je vous fais même un bisou magique sur les fesses.

Enfin, pour ceux qui veulent continuer à aggraver leur conjonctivite, la galerie a été mise à jour.