A priori, l’énergie solaire n’est pas faite pour répondre aux besoins d’énergie du monde sous-marin. En effet, seulement 5 % des rayonnements solaires franchissent la barrière de la surface de l’eau, et cette proportion diminue encore en fonction de la profondeur. Pourtant, une société américaine habituée aux contrats d’armement, AeroVironment, vient de faire la démonstration sur Internet qu’un drône sous-marin peut être autonome en énergie grâce à des panneaux solaires sous-marins !
L’engin imite la morphologie d’un poisson dont il reprend le nom : le Mola, le plus lourd des poissons vertébrés, qui peut peser jusqu’à une tonne. Cette espèce a l’habitude de se laisser flotter juste sous la surface de l’eau, sans doute pour profiter de la chaleur du soleil.
Des panneaux solaires sous-marins qui forment une queue
Pour le robot Mola, contrairement à son congénère du règne animal, conserver la bonne profondeur n’est pas uniquement une partie de plaisir, c’est une question de vie ou de mort. S’il plonge trop, il tombera tout simplement en panne. Et ceci est sans appel, car il ne dispose d’aucune batterie. Pour récolter suffisamment d’énergie, il est composé d’un panneau solaire principal, suivi d’une sorte de queue de petits panneaux solaires additionnels.
Le Mola, un drone alimenté par des panneaux solaires sous-marins
Lesté, il est programmé pour rester toujours à la bonne distance de la surface, suffisamment loin pour être à l’abri des vagues, et donc minimiser les risques de casse mécanique, mais suffisamment près pour recevoir l’énergie qui lui est nécessaire.
Les fonctions de ce prototype sont limitées à la propulsion, et à l’enregistrement de données de navigation. Malgré tout, il est capable d’atteindre la vitesse de deux noeuds marins à l’heure. La société a développé ce robot pour faire la preuve du concept de panneaux solaires sous-marins, mais n’a pas encore indiqué quelles sont les applications auxquelles elle pouvait penser.
Remonter à la source :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble