Saviez-vous que les Baltes raffolent de cueillette? Cela tombe bien car moi aussi!
Quand j’étais toute petite, j’allais souvent dans les landes avec mes parents voir de la famille. Ma tante était une mycologiste aguerrie et nous ramenait sans cesse des champignons et des asperges sauvages pour le repas. Je passais presque tout mon temps dans l’immense forêt de pins et j’adorais cela.
Aujourd’hui j’aime toujours autant la forêt, mais celle qui est à côté de chez moi est beaucoup moins luxuriante que celle de mon enfance. Je me contente d’y aller quelques fois dans l’année et surtout en automne, pour y chercher des châtaignes que je passe ensuite au four (slup).
J’ai donc profité de mon aventure en Lettonie pour me perdre un petit peu (mais pas trop) dans les bois. Il faut savoir qu’entre les baltes et la cueillette, ça ne rigole pas. Toutes les personne que j’ai rencontré savent différencier les champignons comestibles parmi une kyrielle d’autres beaucoup moins sympathiques. Si j’y avais été toute seule, je m’y serais sûrement empoisonnée!
Le paysage était d’une telle splendeur, c’était incroyable. Je n’avais qu’à me baisser à chaque enjambée pour ramasser cranberries, blackberries et berries en tous genres. Pour les champignons, c’est une autre histoire, j’ai dû en piétinner bien plus que je n’en ai ramassé! Mais j’ai quand même réussi à trouver quelques girolles.
Nous sommes rentrés les paniers plus que chargés. Nous avons passé la soirée à nettoyer les champignons, et les cuisiner. J’ai mangé la plus délicieuse des poêlé forestière de ma vie.