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Jay Cutler étrenne sa babounne des grands jours tandis que la défensive des Packers célèbre sa renaissance. Voici votre compte-rendu du match du jeudi soir!
Packers. Bears. Lambeau Field. Si vous n’êtes pas crinqués avec ce programme, vous n’êtes pas sur le bon site.
Avant-match intéressant à RDS avec le documentaire sur Ricky Williams. Bref résumé : toute une histoire, méchant fucké, et preuve par mille qu’il y a parfois un monde entre le portrait que les médias font de quelqu’un et ce que le quelqu’un est en réalité.
Greg Jennings ratera la rencontre pour les Packers. La profondeur ne manque pas à cette position, mais le # 85 est quand même le meilleur du lot. Faudra voir l’impact que cette nouvelle aura sur l’armada Rodgers.
Parlant de programmation télé, si vous êtes du genre Elvis Gratton qui écoutait sa cassette des Expos contre les Padres en vacances, TSN repasse des parties de la Coupe Canada entre le dit Canada et les Russes. Que dis-je? Pas les Russes. Les Soviétiques, les Bolchevicks, les Communissss, le CCCP et le capitaine qui porte le K, que de souvenirs! N’empêche, on nous remontre des parties vieilles de 25 ans. Heille, les gens achetaient des Minivans arborant le fini en simili-bois dans ce temps-là! En plus, je ne veux pas gâcher le punch, mais ça fini de même!
N’empêche que cette nostalgie bidon sent la panique chez TSN (et RDS). Si le lock-out de la LNH se concrétise, envoyez vos vieux VHS de votre tournoi atome CC à St-Wenceslas en 1982 et vous allez peut être passer à la télé. Tant que c’est du hockey, nos journaleux en manque le commenteront. Faudrait surtout pas qu’ils se rendent compte qu’il y a d’autres sports qui existent!
Cedric Benson dépasse rapidement ses totaux de la semaine dernière au sol. Ce n’est pas un exploit, direz-vous, mais le NFL Network ne cesse de nous montrer l’infographie comme quoi il a plus de verges que dimanche dernier à chaque course de Cedric. Benson donne toujours un petit extra contre l’équipe qui l’a repêché.
Fallait bien s’attendre à une rencontre offensive pour voir défiler le premier quart au complet sans qu’aucun point ne soit inscrit. Et encore, les premiers points de l’affrontement proviennent d’un long placement, lequel découle d’une décision très douteuse de l’arbitre qui compte trop de Bears sur le terrain alors que la remise démontre que le fautif avait quitté la surface de jeu à temps. N’empêche, nous ne cracherons pas sur le petit peu que nous avons. 3-0 Packers
Nous en entendons souvent parler, mais il faut le voir pour réaliser l’ampleur du bobo : la O-Line des Bears est encore plus pitoyable que ce qu’on imaginait de pire. Cutler engueule ses bloqueurs, et même si ce n’est pas ce qui est conforme au manuel du bon petit coéquipier, franchement on peut le comprendre. En plus de bloquer aussi bien que Garou ne chante, le bloqueur Gabe Carimi se fait prendre au plus vieux truc dans le livre en répliquant à une provocation évidente du bon vieux vétéran AJ Hawk. Quelle ligne de cabochons. N’empêche que la prédiction de Cutler comme quoi les Oursons allaient passer sur le corps de la défensive des Eskimos se retourne contre lui jusqu’ici.
Le duel défensif entre Julius Peppers et Clay Matthews se poursuit. Peppers DÉMOLIT Rodgers sur un sack particulièrement violent. Les Bears reculent les verts et jaunes qui tentent le placement, en principe. Sauf que, JEU TRUQUÉ, feinte du botteur qui attire la moitié de la défensive des Bears suivie d’une latérale du côté opposé à l’illustre Tom Crabtree, classé 2358e au classement de Fantasy Football de Yahoo. C’était quand même du grand art. 10-0 Pack.
Cutler reprend le ballon et s’empresse de lancer une interception qui permettra à Green Bay d’inscrire 3 points de plus au tableau dans la dernière minute. 13-0 Packers à mi-parcours.
Chicago aura besoin d’un électrochoc dans le vestiaire. Nous suggérons ceci. Ben quoi, ce n’est que le deuxième match de la saison, on ne peut quand même pas aller à Jimmy tout de suite!!
Pendant un instant, nous pouvions croire que les grands discours de Jacques Mercier ont eu un effet sur Chicago qui bougeait enfin convenablement la roche, mais Brandon Marshall échappe le ballon fin seul dans la zone de buts et les représentants de la ville de vents devront se contenter d’un placement. Marshall n’a d’ailleurs toujours pas d’attrapée ce soir. 13-3.
Sur la séquence suivante, Jay Cutler décoche une des interceptions innocentes dont il a le secret et Matt Forte se blesse. Soirée terminée pour le # 22. Soirée presque terminée pour ses coéquipiers aussi si vous voulez mon avis.
Packers – Bears, c’est du bonbon (sur papier du moins), mais de manière générale, que pensez-vous de ces rendez-vous hebdomadaires du jeudi soir? Votre humble serviteur avoue qu’il est loin d’être vendu à l’idée, dont le seul et unique but est de rendre pertinent l’inutile NFL Network.
Clay Matthews a assuré l’assaut défensif en première demie, BJ Raji prend la relève dans la seconde partie du match. Affronter la ligne offensive des Bears, c’est comme Noël pour les défenseurs.
Vous souvenez-vous du temps où Jermichael Finley campait le rôle du grand Tight End du futur, celui qui allait dominer la position? Depuis sa blessure, il y a des coches dans le disque. Seulement ce soir, Finley revendique quelques drops gênantes et le poing de Charles Tillman lui arrache le ballon alors que Green Bay était en position d’inscrire au moins un placement.
Sauf que ce n’était que partie remise pour les têtes fromagées. D’abord, Mason Crosby réussit un long placement, puis, après une autre interception de Jay Cutler, Donald Driver sort du formol pour aller inscrire le majeur. 23-3 Eskimos, Game Over.
Sugar Jay vivra son petit moment de bonheur en rejoignant Kellen Davis dans la zone payante alors que le match est déjà hors de portée. Il paiera chèrement cet instant, car la fin de la rencontre lui réserve d’autres sacks (7 au total dont 4 par Clay Matthews) et une autre interception, sa 4e du match. Pointage final : Bears 10, Packers 23
Le sifflet final ne peut pas arriver assez rapidement au goût des Oursons, dont l’attaque fut complètement dominée par la défensive du Green Bay. C’est d’ailleurs cette unité qui émerge comme la belle surprise de la soirée. Clay Matthews, BJ Raji, Tramon Williams et cie ont réduit au silence une offensive forte d’une prestation de plus de 40 points dimanche dernier. Bravo. Côté spectacle cependant, la plus belle rivalité du football nous avait habitués à mieux.