Une rentrée littéraire avec un zeste de mystère? Trop vite dévoilé cependant! Une devinette trop vite épuisée, c'est pas du jeu!
Le prix de Flore a dans sa première sélection un certain Pit Agarmen mystérieux, à la photo volontairement floue, mais avec un roman au titre attirant: La nuit a dévoré le monde.
Présentation de l'éditeur: Un homme a mystérieusement survécu au déferlement des zombies sur le monde. Durant des mois, il tente de survivre à l'apocalypse qui a frappé l'humanité. Un Ovni littéraire, à mi-chemin du roman de genre et du roman classique : dérangeant et cruel, d'une intelligence et d'un humour acérés.
Quand les hommes se transforment en zombies, et qu'un jeune écrivain se trouve seul confronté à cette violente apocalypse, il n'est finalement pas si surpris. Depuis longtemps l'homme a fait preuve de sa décadence et de sa cruauté. Aujourd'hui, un pas de plus dans l'abomination a été franchi : il est devenu un monstre anthropophage.
Face à cette nuit de cauchemar, tel Robinson sur son île, le jeune survivant s'organise. Il vit reclus dans un appartement et se croit un temps à l'abri, en dépit des attaques répétées des morts-vivants. Mais la folie de ce nouveau monde fait vaciller sa propre raison. Pour échapper au désespoir, il réapprend à vivre et à lutter, Armé d'un fusil, il découvre avec surprise qu'il peut tuer et qu'il a même un certain talent pour ça. En réinterrogant son passé, il se livre aussi à une introspection sensible sur sa propre condition et les raisons de ses échecs passés. C'est son inadaptation à la société des hommes qui explique peut-être sa survie à cette fin du monde.
Un roman d'action, littéraire et psychologique, qui reprend les codes du genre pour mieux les subvertir.
Quant à l'auteur, voici ce qu'en dit l'éditeur:
Pit Agarmen est le pseudonyme d'un écrivain français qui a publié de nombreux romans et essais. Il nous fait découvrir ici une nouvelle facette de son talent, dans un registre assez différent de celui qu'il explore habituellement, mais avec un style tout aussi maîtrisé et éclatant.
Sur le blog de ce pseudo, ICI, on trouve ces deux portraits:
Et puis en lisant/creusant, on arrive Là, à celui qui a écrit et publié en juin:
La mauvaise habitude d'être soi. (Un homme, fatigué d’être lui-même, décide de disparaître un temps pour expérimenter le plaisir de n’être plus personne.)
Martin Page: Biographie ICI; Billet de Cathulu;
Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour être lu, soupireront certains et d'autres, comme moi, trouveront cela drôle et auront envie de le lire! Suite au prochain numéro!