Mark Elliot Zuckerberg, le 4 février 2004 avec l’aide de Dustin Moskovitz, Eduardo Saverin et Chris Hughes vous avez lancé la première version de Facebook. Le succès est immédiat auprès des élèves de l’université et l’accès est graduellement autorisé à d’autres universités, puis aux écoles du secondaire, et enfin au grand public.
En 2010, le magazine Time vous a désigné « Personnalité de l’année » …
Et d’après le classement Forbes 2010 des plus grosses fortunes de la planète, la votre est estimée à 6,9 milliards de dollars, puis 17,5 milliards en 2011, devenant ainsi à 23 ans le plus jeune milliardaire de la planète…
« Congratulations boy »… Je jetterai presque mon chapeau en l’air, en applaudissant des deux mains !!!… Mais, car il y a un mais, vous semblez oublier deux, trois petites choses…
La première : si vous êtes bien le concepteur et le leader de Facebook, dans la pratique, ce sont les millions de personnes inscrites et utilisatrices du site… c’est leur adhésion… non votre invention, aussi géniale soit-elle, qui fait tourner la « machine »…, Sans elles, votre création fut resté pure théorie de votre esprit dans un carton!
Ensuite :
Du jour au lendemain, vous imposez le journal, sans discussion, ni concertation… Un jour, en ouvrant ma session, je veux partager un post… la fenêtre s’ouvre… et… je n’avais plus comme possibilité partager sur ce foutu journal non demandé par moi, ou ne plus partager du tout !!! ( je n’ai jamais cliqué pour obtenir ce journal)
Nous sommes vraiment traité comme quantité négligeable…
Un utilisateur est-il dénoncé, aussitôt sans s’en référer d’abord à la personne concerné, sans auparavant éclaircir avec elle si les faits reprochés sont exacts … sa page est bloquée !
Monsieur Zuckerberg votre nom indique une origine juive… vous avez eu la chance de ne pas connaître les camps de concentration, mais vous ne pouvez ignorer comment sur simple dénonciation… des millions d’êtres humains furent « invitées » en ces lieux maudits… L’ enjeu ne paraît pas être identique dans le virtuel… quoique… qui sas…
Parfois, souvent, censuré pour certains… mais libre champ aux sessions néo-nazis, extrémistes de tout bord attisant la haine… le racisme… l’homophobie… la loi du plus fort… le retour du lynchage sur la voie publique…
Vous constaterez, si ma prose atterrit sur votre bureau… la longue liste de griefs…
Le manque de respect et de considération, envers tout ceux ayant indirectement assuré votre fortune et votre gloire… est prégnant… sur Facebook…
Sans compter l’appropriation, et l’utilisation de toutes nos données personnelles sans aucune autorisation de notre part, ni contrat signé en ce sens par les deux parties !!!
Pas joli, joli, joli tout ça !
Les actions Facebook dégringolent en bourse… peut-être est-ce un avertissement d’une future érosion et désertion de Facebookiens…
Pas joli, joli, joli non plus, l’affaire entre d’anciens étudiants de Harvard (Cameron et Tyler Winklevoss, ainsi que Divya Narendra) et vous…
Ils avaient depuis plusieurs mois développé un site de réseau social intitulé «Harvardconnection». En octobre 2003, ils vous associent au projet, avec la mission de finir les codes sources du site et de le rendre fonctionnel. Lié par un «accord verbal» et associé du site, vous avez développé de votre côté en quelques semaines le site The Facebook, sans travailler sur le projet commun comme prévu…
Vos anciens camarades attaquent Facebook en justice, un mois après son lancement…
Le procès annulé pour raisons techniques en mars 2007, une nouvelle plainte fut déposée…
Certainement pas, par empathie… car il n’y a pas de fumée sans feu, ni de feu sans fumée, le 25 juin 2008, Facebook, suite à un accord à l’amiable, paya plus de 65 millions de dollars à la partie adverse !
Sur votre carte d’affaire, il est écrit «I’m CEO, bitch». Ce qui veut dire: «Je suis PDG, salope»… Vous auriez aussi bien pu marquer « Bitch, je suis PDG de Bookfuckyou… »