Le Guetteur vs Le secret, une rentrée sombre?
Par Unebordelaiseflane
Revenir au cinéma… C’est aussi une des joies de ma rentrée !
1. Je me lance pour un film français… Un policier même! Le doute s’empare de moi, je suis fébrile et pourtant, je prends un ticket pour “le guetteur”.
J’apprécie Kassovitz et j’avais bien aimé Romanzo Criminal, sans compter sur le peu de choix que propose l’UGC Toulouse, alors pourquoi pas! Un polar avec un duo de gros durs: un flic, Daniel Auteuil (légèrement too much à mon goût) et un sniper, Mat les yeux méchants, qui va se fourrer dans une sale histoire suite à un braquage qui tourne mal.
Des moments forts, des moments prenants puis les histoires s’entremêlent allant jusqu’au ridicule. Trop, c’est trop ! Entre l’argent, la drogue, la folie, le meurtre, les liens impossibles entre les personnages, on en arrive à se dire qu’on nous prend pour des babous ; ce qui est fort dommage.
Oh faut pas diconner hein!
Avis final : On le regarde jusqu’à la fin avec intérêt certes mais on se dit « peut mieux faire »!
2. Je ne veux pas rester sur un dommage et me lance alors dans le film “the secret”, sans même avoir lu le synopsis. Une histoire d’enfants qui disparaissent dans un bled paumé des US : des gens louches, une grande forêt, Jessica Biel en pauvre infirmière loin de ses rôles sexys, des flics au regard tombant… Tout est là pour du bien glauque !
10 minutes passent, je me pose plein de questions: est-ce qu’il y a un esprit malin (film fantastique)? un méchant monsieur vicieux et tueur d’enfants (thriller)? un complot de redneck pas net (horreur… si si!)? Une secte vampirisante (religieux/ésotérique)? Une Xbox dans un village voisin ?
La réponse ? A la dernière minute du film ou presque. Durant tout le film, on se pose mille et une questions jusqu’à un retournement de situation absolument imprévisible. Du coup, on ne sait plus, on est un peu mal à l’aise, on cherche quel message il y a derrière et on espère que ce n’est pas celui auquel on pense.
Avis final: je ne dirais pas que c’est un bon film car trop de passages rappellent des séries B sans intérêt; néanmoins, l’étrangeté de celui-ci le rend titillant et c’est assez rare qu’à 5 minutes de la fin je sois encore en train de me poser autant de questions.
Je sens que je vais me remettre à lire les critiques au regard des derniers toiles peu convaincantes – ouf, enfin, je vais bientôt être sur Bordeaux de nouveau pour profiter de mon UGC (car celui de Toulouse, il craint!!!!!!!!!!!!!). O