Titre : Le cycle de Cyann, T4 : Les couleurs de Marcade
Scénariste : Claude Lacroix
Dessinateur : François Bourgeon
Parution : Février 2007
Après un troisième tome à l’atmosphère particulière mais déconnecté de l’histoire principale, « Le Cycle de Cyann » revient avec « Les couleurs de Marcade ». On retrouve donc notre héroïne Cyann sur la planète Marcade. C’est ici que le réseau de portails a bien voulu l’emmener. Et quelle surprise à l’arrivée… On lui apprend que Cyann Olsimar est déclarée disparue, sa sœur morte et que Nacara ThilvarO est devenue Nacara Othilvar et a repris les affaires de la famille Olsimar ! Ce tome retrouve donc immédiatement la « grande » histoire du « Cycle de Cyann ». Comme pour les autres tomes, le tout est dessiné par François Bourgeon et scénarisé par Claude Lacroix.
Après avoir échappé à un viol collectif, Cyann est recueilli par un bel autochtone qui lui explique les codes de la planète. Comme toujours, l’idée est de s’en échapper ! Ici, les gens portent des masques. Selon la couleur affichée, leur parler vous coûtera plus ou moins cher… Cyann va devoir payer intelligemment pour trouver les infos qui lui manquent.
Paradoxe temporel classique pour ce tome. La découverte d’une nouvelle planète (et donc d’une nouvelle société) est une nouvelle fois bien rendu mais l’originalité commence à s’essouffler. Une mécanique se met en marche : un tome = une planète. Ici, la société est verticale et beaucoup de faits sont plus classiques. Seule la partie « discussion payante » est vraiment novatrice, sans pour autant jouir d’une exploitation à la hauteur.
Heureusement, « Les couleurs de Marcade » marque aussi le retour de Cyann sur sa planète natale ou beaucoup de choses ont changé. Décalée de quelques dizaines d’années, la belle va tenter de retrouver Nacara afin d’avoir quelques explications sur la mort de sa sœur… Mais une fois encore, elle va devoir fuir la planète. Une habitude !
Le dessin reste bien évidemment à la hauteur avec le trait riche de François Bourgeon. Les mondes sont reconstitués à la pierre près et les pages fourmillent de détails. Cyann est toujours aussi sensuelle, même si sa tendance à avoir toujours les tétons qui pointent est un peu exagérée…
Semi-déception ici. La série s’essouffle un peu dans ses propres codes et l’originalité est moins forte ici. Le retour à l’histoire principale est une bonne nouvelle, mais nous laisse quand bien même sur notre faim. A noter qu’au fur et à mesure des tomes, le nombre de pages diminue (110 puis 72 et 68 pour le dernier). Reste à voir ce que donnera la suite !
Par Belzaran
Note : 13/20