Progressivement, le constructeur NVIDIA décline son offre Kepler sur la totalité des segments et aborde cette fois-ci l’entrée de gamme « supérieur » avec sa GTX 660. Supérieur puisque bien que proposée à un tarif attractif de 229 euros (TTC et tarif public conseillé), la GTX 660 ambitionne d’ouvrir les portes du jeu en HD à petit prix.
La GTX 660 inaugure une déclinaison de l’architecture Kepler déjà éprouvée par ses consœurs : le Gk106.
On apprend donc que le nombre de transistors a été revu à la baisse (logiquement) et passe de 3,5 milliards de transistors pour la GTX 660Ti 2,54 milliards pour la nouvelle venue, soit une réduction de 28%. Cette réduction permet non seulement de faire diminuer le coût des wafers nécéssaires à la fabrication des puces mais également de proposer une carte qui consomme moins et par extension, chauffe moins.
sources : Hexus.net
De l’aveu même du constructeur, la GTX 660 se destine principalement aux possesseurs de machines vieillissantes dont la carte graphique aurait déjà plusieurs générations de « retard ».
Sont donc principalement concernés les possesseurs de cartes graphiques ou de chipset graphiques restés en DirectX 9 ou encore les possesseurs de solutions graphiques DirectX 10 aux performances modestes.
Pour compenser les deux unités SMX en moins, NVIDIA a cadencé le GPU de la GTX 660 à 980 Mhz aux fréquences d’origine et 1033 Mhz en GPU boost contre respectivement 915 et 980 Mhz pour la GTX 660Ti.
La GTX 660 conserve également le même bus mémoire 192 bits que la version « Ti » et on retrouve 2Go de mémoire GDDR5 cadencé à 6008 Mhz en simple précision pour une bande passante inchangée de 144,2 Gb/s.
Là où les choses évoluent en revanche, c’est d’une part sur l’aspect consommation. Ne nécessitant qu’un seul connecteur 6 pin, la GTX 660 laisse deviner une consommation contenue et son TDP théorique est annoncé à 140 watts pourtant NVIDIA assure qu’en utilisation jeu la carte gravitera autour des 115 Watts.
D’ores et déjà disponible chez un certain nombre de constructeurs habituels, la GTX 660 se positionne au niveau du « sweet spot ». Comme je sais que vous aimez briller en société, le sweet spot représente le segment sur lequel le ratio unité vendues/bénéfices et le plus avantageux pour l’entreprise.
Plus que la valeur ajoutée, c’est clairement sur le volume que cette carte présente un intérêt pour NVIDIA mais aussi pour les joueurs qui attendaient depuis un moment une carte sous la barre des 300 euros, déçus par la politique tarifaire pratiquée par le constructeur autour de la GTX 660Ti.