« Le pire que tu puisses faire, c'est de courir. »
Deux prostituées sont retrouvées étranglées et l'une d'entre elles a disparu. La population de Lafferton est en ébullition.
Ça en fait au moins une... J'aurais moi aussi voulu trembler à la lecture de ce polar. Rien, pas le moindre petit frisson, aucun frémissement, pas même un murmure.
Les pages se tournent difficilement, la narration est plate et sans la moindre ambition, les clichés abondent, la vision des personnages est réductrice, le coupable porte sur lui des bandes fluorescentes et de grands panneaux clignotants. Le tout est faiblard, sans relief et manque gravement de souffle.
Si malgré cet humble avis, vous êtes tout de même tentés de le découvrir, lisez directement, et uniquement, la quatrième de couverture. Elle vous dit tout. Pour une fois, c'est utile.
Robert Laffont, 408 pages tout de même, 2012, traduit de l'anglais par Johan Frédérik Hel-Guedj