Deux desserts ont été prévus pour aller avec les Sauternes, une panacotta aux fruits de la passion sur laquelle j'ai émulsionné une crème de mangue et le melon à la fleur d'oranger, eau de rose et crème à l'amande.
Le Porto est une surprise que nous apportent nos amis pour fêter les 45 ans de l'un de nous. Aussi, je me dépêche de cuire des canelés.
Nous les apprécions donc, tièdes et bien caramélisés...
L'accord avec le Porto est remarquable.
Sauternes : Château Guiraud 1990
Le bouchon est imbibé au trois quart de sa longueur et manque de souplesse
La robe est ambrée, l’olfaction, un peu moins intense que celle des flacons précédents dégustés, évoque les épices orientales (curry et safran), l’abricot, l’orange confite, les raisins de Corinthe, avec des notes de miel. La bouche est onctueuse, avec un centre, plein, et d’une bonne amplitude, rehaussé de fruits rôtis. La finale est très persistante, bien équilibrée, avec des saveurs complexes, et une agréable fraîcheur sous-jacente, qui laisse présager un vieillissement harmonieux. Tous les stades de la dégustation sont en retrait par rapport aux meilleures bouteilles. Noté 16, même note plaisir.
Porto : Krohn Colheita 1967
La robe est ambrée, évoquant celle d’une vieille eau de vie élevée en fût. Le nez intense, puissant et complexe, avec des arômes de cacao, de café, de dattes, de figues, de fruits confits, de raisins de Corinthe, de fruits secs, et des notes de caramel. La bouche est nette, très pleine, dès l’attaque, avec un toucher velouté, finement texturée, le vin prend une dimension supplémentaire, en milieu de bouche, avec des tannins un peu plus fermes, dans leur constitution, qui donne du tonus, et du dynamisme au vin, tout en conservant un contour charnu. La finale est longue, complexe (saveurs décelées à l’olfaction), bien équilibrée, malgré la puissance sous jacente du vin, associée à un moelleux élégant. Noté 17,5, note plaisir 18