Covert Affairs // Saison 3. Episode 9. Suffragette City.
L'épisode précédent prenait un risque pour la suite de la saison. Non pas pour Annie car il était logique qu'elle allait en réchapper saine et sauve, mais pour Lena qui était l'un des meilleurs
personnages que la série ait plus connaitre. En tout cas, Sarah Clarke adore les séries où elle joue un double jeu. Après 24, on peut dire que c'est un abonnement et je ne l'avais pas vu venir le
fait qu'elle était Blackbird. D'ailleurs, je pense que personne n'avait pu le voir venir ou alors il faut être devin. C'était un choix intéressant à mon sens que de choisir Lena pour lancer la
suite de la saison. J'aime bien la manière dont l'intrigue s'est mise en place finalement avec le jeu des chaises musicales entre Annie et ses différentes affectations au sein de la CIA. Je n'ai
pas été déçu de cette première partie de la saison pour le moment (mais le bilan arrivera dans le prochain épisode avant la petite pause de quelques mois). On reprend donc là où l'on avait laissé
la série dans l'épisode précédent. Jusque là, rien de bien exceptionnel mais c'est plaisant et l'on passe un bon moment (notamment cette introduction qui m'a rappelé Les Experts Miami).
La mort de Simon était inéluctable, et la survie d'Annie également. Mais ce n'est pas tant ça qui était intéressant, c'est avant tout la trahison de Lena et comment les collègues d'Annie vont
découvrir qu'elle faisait partie de la conspiration. Lena a tout fait pour qu'Annie soit accusée en créant des fausses preuves (intéressantes je dois l'avouer). On est donc tout de suite mis en
situation, avec d'un côté Joan qui est complètement perdue et qui ne sait plus qui croire, et de l'autre Auggie qui ne croit pas un seul mot de ce qui sort de la bouche de Lena. Heureusement que
Super Auggie est là, car sans lui, Annie serait prête à croupir dans une prison roumaine pour le restant de ses jours. Auggie ne sert cependant pas à grand chose à part offrir des dialogues
téléphonés à l'épisode. Mais ce n'est pas ce qu'il y a de gênant, notamment parce ses interactions avec Joan était plaisantes. Pendant ce temps, Arthur est convaincu par la petite présentation
Power Point de Lena et pense qu'Annie est une traitre. Joan émet cependant quelques doutes, et accuse son mari de ne pas laisser à Annie le bénéfice du doute.
Encore une fois, Covert Affairs joue avec le petit couple de la CIA dans les grosses lignes. Franchement, qu'ils divorcent ! Moi je commence à sérieusement en avoir par dessus la tête de
ces crises de rond de serviettes. Pendant ce temps, Annie est dans le coma et a quelques visions. C'est là où l'épisode pèche complètement. Ces scènes sont uniquement là pour justifier le salaire
de Piper Perabo et surtout pour éviter que les fans de la belle blonde ne se sentent trop seul. Sauf que l'on s'ennui terriblement durant ces scènes ridicules qui sont là pour faire en sorte
qu'Annie prenne conscience de ce qui lui est arrivé. Il y a un manque clair d'imagination et surtout d'intérêt autour de cette partie de l'épisode qui m'a déconcerté. Mais le reste était bon, et
du grand classique de la part de la série. Au final, ce nouvel épisode de Covert Affairs parvient assez bien à utiliser l'excellent cliffangher de l'épisode précédent. Sans que cela ne soit
malheureusement toujours très juste, et surtout très passionnant, Covert Affairs trouve malgré tout des choses à nous raconter.
Note : 5/10. En bref, assez bon dans son genre.