11 septembre 2012 à Washington.
Le président Obama a déclaré que les Etats-Unis étaient "plus forts" et "plus en sécurité". Il a ajouté que son pays avait "infligé un coup dévastateur" à Al-Qaïda et que « Oussama ben Laden ne nous menacera plus jamais. Notre pays est plus en sécurité, et nos concitoyens reprennent le dessus (…) Aucun acte de terrorisme ne peut changer ce en quoi nous croyons (...) Quand les livres d'histoire seront écrits, ce qui restera du 11-Septembre ne sera ni la haine ni les divisions, mais un monde plus sûr, un pays plus fort, et des gens plus unis qu'auparavant".
11 septembre 2012 à Benghazi.
Benghazi, là où les USA ont demandé à Al Quaïda d’aider les opposants à renverser Kadhafi. Ils leur ont fourni des armes et ont manipulé l’ONU (il n’existait et n’existe toujours aucune preuve sur les 6.000 civils tués par l’aviation du Colonel) pour permettre à l’Otan d’intervenir. Ensuite ils ont outrepassé ce mandat de l’ONU (au départ une simple protection aérienne) pour renverser un régime qui vivait en autarcie et refusait les lois du marché mondial. Après s’être emparés (avec leur allié Sarkozy) des puits de pétrole, Ils ont placé à la tête du pays des musulmans intégristes qui se sont empressés de rétablir la charia (tant pis pour les femmes, qui en seront les premières victimes).
Souvenons-nous qu’ils ont envahi l’Afghanistan soi-disant pour lutter contre le terrorisme, puis qu’ils ont fait de même avec l’Irak (les fameuses armes de destruction massives jamais trouvées, sauf les armes chimiques qu’ils avaient eux-mêmes fournies quand leur allié Saddam Hussein faisait la guerre contre leurs ennemis jurés, les Ayatollahs iraniens). Aujourd’hui, alors que de nombreux soldats de l’Otan sont morts dans ces pays (y compris pas mal de Français) ils soutiennent ces mêmes troupes d’Al Quaïda. Il faut dire qu’elles sont devenues fort utiles pour renverser certains régimes comme ce fut le cas hier en Libye et comme c’est le cas aujourd’hui en Syrie.
Mais jouer un double jeu finit toujours par se retourner contre vous.
Guerre de l'Otan en Libye