Mardi 25 mars 2008
France Bleu Hérault
Les gendarmes de l'Hérault expérimentent les tasers
Cette arme à impulsion électrique est depuis longtemps répandu aux Etats-Unis. Les premiers éléments équipent les gendarmes de l'Ouest du département .
Le taser, la nouvelle arme des gendarmes et des policiers fait son apparition dans l’Hérault.
Il faudra s’habituer à le voir à la ceinture des forces de l’ordre en patrouille.
A Montpellier, les policiers l’ont utilisé pour la première fois pour immobiliser un forcené la semaine dernière et à Bédarieux lors d’une interpellation musclée.
Le taser est une arme à impulsion électrique qui vient des Etats Unis, où elle provoque d’ailleurs la polémique. Les associations de défense des droits de l’Homme jugent cette arme responsable d’une dizaine de décès.
A Béziers, la gendarmerie en teste 2 actuellement.
Il a presque des allures de gadget, ce pistolet jaune muni d’un faisceau infra-rouge. 13 gendarmes découvrent ici le taser modèle X26. 3 heures de théorie, puis un exercice pratique. Les volontaires se lancent, pas franchement rassurés à vrai dire…
Déjà testé en Rhône-Alpes, le taser est dissuasif dans 9 cas sur 10 en cas de tir, il est efficace à 95%.
Le formateur : l’arme envoie 2 sondes qui viennent se planter sur l’adversaire. Ca va former un arc électrique qui va commander au cerveau de se bloque. La séquence dure 5 secondes, donc pendant 5 secondes la personne est immobilisée. Ca n’est évidemment pas douloureux, c’est désagréable, c’est vrai, mais les seuls risques qu’il peut y avoir c’est si il y a une mauvaise chute, ce sont des risques collatéraux.
Une réponse aux détracteurs du taser qui le disent dangereux. On le présente comme une alternative aux interpellations musclées.
A terme, la compagnie de Béziers doit être équipée de 14 tasers, soit 2 par brigade.
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