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Pas peu fier sur son destrierHelmut, Uhlan de son EtatParadait altier cavalierAvant de gagner les combats.
C’était le début de la grandeEt ça devait durait quatre ansMais au début, nul ne débandeC’est jouissif en tant qu’Uhlan !
De l’autre côté du grand RhinL’ennemi jouait l’éclatant :Pantalon rouge, quasi carminCible de choix estime uhlan !
Ce fut le carnage assuréLes fantassins français de sangSignait l’agonie des fiertés !Faisaient tomber les masques uhlans !
Ils s’exprimaient en forme uhlansPiquant de leur lance acéréeLe corps des pauvres combattantsQue Marianne avait mal nippés !
L’Etat Major du coq aigriReconsidéra l’habillementBleu horizon, casque JapyOn fera moins les Jacques Uhlans !
Car de tranchées en noirs boyauxLe pain noir mangea l’allemandDans la boue, privés de chevauxRares vécurent plus défaits qu’uhlans!
Adieu galop de cavalerieLes rats sous les bombardementsViraient de dépit leur cutiL’étaient mal dans leurs basques Uhlans…
Fin des combats, gueules casséesPoumons gazés, bris d’ossementsEt pour peu que les chants guerriersSe réclament des arts tique Uhlan !
A choisir ils exploreraientComme Charcot l’Antarctique, uhlans !