Go On // Saison 1. Episode 2. He Got Game, She Got Cats.
Le problème du premier épisode était de ne pas aller au fond des choses et surtout de ne pas nous laisser apprécier suffisamment l'humour des personnages. Du coup, j'étais déçu. Il fallait tout
de même que je regarde ce second épisode, notamment parce que Matthew Perry (qui a beau faire des choix douteux en termes de projets de séries) est un bon pote et surtout, je l'appréciais dans le
rôle de Chandler dans Friends. Mais voilà, cette histoire s'est achevée avec Mr Sunshine (qui à mon sens reste moins pire que Go On). Du coup, ce second épisode était un peu l'heure de vérité
pour moi. J'avais envie d'aimer. Surtout parce que beaucoup de gens ont trouvés le pilote sympathique. Sauf que je n'ai réellement pas compris le but de cet épisode. Franchement, je pense que
l'on vient d'atteindre le point Godwin avec l'histoire de Sonia et de ses chats. J'ai eu l'impression de revoir ce que The Big Bang Theory avait déjà fait dans la saison 4 avec Amy et Sheldon.
Sauf que là… ce n'est pas drôle évidemment.
Sonia (incarnée par Sarah Baker - In Gayle We Trust, The Office) est surement le pire personnage que la série pouvait inventer. Elle est ennuyeuse et rapidement énervante. J'avais envie de rire,
notamment de ses malheurs (car c'est le but de Go On non ?). Après un premier épisode qui jouait sur le terrain de l'émotion (assez peu intéressant). On tente de revenir à quelque chose de plus
fun. Les chats c'est marrant, très souvent, mais là… je n'ai pas été transporter. C'est du grand classique de sitcom et du coup, Go On ne parvient pas à surprendre. Ensuite, ce qu'il y a de bien
avec Matthew Perry c'est qu'il est parfait pour les rôles de personnages qui tentent de donner du coeur à une série. Il a ce petit truc. Mais malheureusement, ce n'est pas suffisant pour faire
oublier la vacuité extrême de Go On. Par ailleurs, dans cet épisode la série exploite un running gag qui ne va pas mettre en valeur Matthew Perry ou plutôt ici son personnage de Ryan King.
Note : 3.5/10. En bref, difficilement drôle, niais et pathétique aussi, Go On nous offre un épisode aux qualificatifs pas très reluisants. Dommage.