Parenthood // Saison 4. Episode 1. Family Portrait.
Après la magnifique saison 3, j'avais hâte de retrouver les Braverman. C'est un peu comme la pilule du bonheur (même si leur univers n'est pas toujours rose, comme la réalité finalement). Ce que
je trouve toujours aussi fascinant dans cette série c'est le fait que tout le monde peut se retrouver dans un personnage de la série. Dans cette grande famille il y a tellement de monde, qu'il
est forcément possible de trouver quelqu'un qui nous ressemble. Dans ce nouvel épisode de Parenthood, on retrouve l'essence des Braverman mais aussi l'excitation d'un début de saison. L'épisode
n'est pas parfait mais je pense que ce n'est pas vraiment ce qu'il faut regarder. Car Parenthood est parfaite pour ses imperfections, ce qu'elle peut faire de moins bien parfois. Ce premier
épisode prépare surtout la famille à un départ important : celui de Haddie. Elle doit partir pour l'université mais au fond, elle est beaucoup trop attachée à sa famille. La scène finale de
l'épisode m'a même fait monter les larmes aux yeux (comme chaque épisode de cette série depuis qu'elle a fait ses premiers pas maintenant).
Haddie était l'un des personnages que j'appréciais le plus dans Parenthood, et son départ est assez difficile à avaler. Ses chamailleries avec son frère Max étaient mignonnes et surtout
touchantes. C'est encore une fois du grand Parenthood. Il a peur de perdre Haddie pour toujours, qu'elle ne puisse plus être à ses côtés. C'était une réelle preuve d'amour d'autant plus que Max
manifeste son amour pour sa soeur de façon très différente à cause de sa maladie. Mais c'est fascinant. Pendant ce temps, Julie et Joel ont adoptés un jeune garçon dénommé Victor sauf qu'il a pas
mal de problèmes pour s'intégrer. Le moment le plus touchant de cette partie ci de l'épisode c'est quand Julia se rend compte qu'elle ne sait pas si elle pourra un jour aimer Victor comme son
propre enfant. Je pense qu'avec cette petite phrase, Julia pose un problème que beaucoup de familles qui adoptes doivent se poser un jour ou l'autre. C'est logique, ce n'est pas la chair de sa
chair. Mais au fond, c'est aussi son enfant. Elle fait pourtant tout pour que Victor puisse être confortablement intégré dans la famille (en lui donnant pas mal de libertés).
(évidemment, à la fin de l'épisode il est tout de même sur la photo, sinon ce ne serait pas du jeu).
Pendant ce temps, Sarah trouve du boulot avec un photographe un peu étrange qui n'aime pas le contact avec les gens. Incarné par Ray Romano, l'intrigue est sûrement la plus faible de l'épisode.
Même si cela pourrait devenir intéressant sur le long terme, je ne vois pas où l'on veut en venir. Les changements dans la vie professionnelle de Sarah sont telles que j'avoue avoir du mal à
suivre. Mais je peux aussi comprendre également, notamment parce que c'est l'Amérique de nos jours où les emplois ne courent plus les rues et où les qualifications sont importantes. Reste à voir
ce que l'on nous offrira par la suite. Au contraire, la fille de Sarah, Amber batifole avec un guitariste qui enregistre des titres avec son groupe à la Lucheonette. Sauf que ce dernier n'est pas
celui qu'il prétend être. Amber se retrouve constamment dans des situations amoureuses compliquées. Il va falloir la caser assez rapidement.
Note : 7/10. En bref, un retour agréable et solide pour ce qui est et reste la plus belle série familiale.