Cela fait maintenant près de six mois que je passe une bonne partie de mes week-ends et de mes soirées à écrire des rapports ou des devoirs, à ingurgiter une quantité non négligeable d’informations diverses et variées, à préparer des présentations orales ou des examens écrits. J’ai le grand luxe de continuer à étudier sans me formaliser des résultats. L’absence d’enjeux m’aide curieusement à passer certaines épreuves. J’y vais pour m’amuser, un point c’est tout. Mon cher et tendre mari a parfois du mal à me comprendre, encore plus à me soutenir dans cette période stressante (tiens, je devrais penser à ajouter un smiley solitude extrême). Etant d’un tempérament casanier, cette nouvelle année universitaire m’a poussé à me renfermer un peu plus sur moi-même. Qu’importe. Les résultats sont là. J’ai beaucoup appris et surtout rencontré des personnes délicieuses.
Ce matin, je passe mes deux dernières épreuves écrites et je rends deux devoirs. J’ai un peu les boules, mon ventre fait glou glou. A midi, je serai enfin libéré. Libre de glander, de sortir et de faire ce qu’il me plaira.
J’en bave d’avance.
J’en bave tellement d’avance que j’en ai souillé ma culotte.