La Cour constitutionnelle allemande a autorisé l'adoption par Berlin des derniers mécanismes de sauvetage de la zone euro, levant une incertitude majeure sur la gestion de la crise financière.
Dans le même temps, ils ont fixé une limite à l'implication financière de l'Allemagne dans le financement du MES, stipulant qu'elle ne devait pas excéder sa part au capital du fonds, soit €190 milliards. Une augmentation de ce montant ne sera possible qu'avec l'approbation du parlement allemand.
La deuxième chambre de la Cour constitutionnelle fédérale a rejeté les injonctions stipulant qu'une ratification du futur fonds de secours permanent de la zone euro) ne pouvait être admise que si certaines conditions étaient garanties au regard de la loi internationale. Ce mécanisme était le plus controversé en Allemagne. Il ne peut pas non plus être fait grief au MES qu'il puisse devenir un moyen anticonstitutionnel du financement des déficits budgétaires des Etats de la zone euro au travers de la BCE, alors que l'éventualité pour le MES de faire appel aux liquidités de l'institution de Francfort n'est pas exclue.