Quand la lumière s’emballe, ce n’est pas qu’elle éclaire trop ou qu’elle va trop vite – les lois d’airains de la physique lui interdisent de dépasser sa vitesse de 300 000 km/s, sans craindre de perdre des points sur son permis. C’est juste une histoire de packaging. Il fut un temps ou les emballages des lampes (ce que l’on appelle dans le langage courant “ampoule”) était beau, poétique, graphique. C’était les années 30. Mais Capri, c’est fini, et les industriels produisant des sources rivalisent dans la boite moche et barbare. Toutes ? Non pas, car un village gaulois résiste à l’envahisseur. Mais globalement, si les projets de boites à lumière existent, c’est plus dans les cartons des étudiants en design qu’on les trouve que sur les rayonnages des grandes surfaces. Vous me direz sans doute qu’on s’en moque. Je vous répondrait donc qu’il ne faut jamais faire l’économie de la beauté. Visite dans mon magasin/musée virtuel de l’emballage lumineux.
le packaging aujourd’hui. Plutôt sobre, cet échantillon porte les mentions légales, et n’est pas affublé de la couleur verte qui sied à beaucoup de lampes qui se veulent “éco-responsables”.
un emballage de dans le temps
James Hallock pour Sylvania a réalisé ce petit packaging pour Sylvania dans le cadre d’un travail d’étudiant
dans la même veine, un projet de Mongkol Praneenit pour GE. Le carton ondulé doit sensibiliser le consommateur aux problématiques de recyclabilité.
des emballages pour les lampes de la marque “JOSA”, par le designer TGIF. Apparemment le produit existe.
il ne manque pas une info…
Que nul ne se gausse des emballages de la marque Gauss, dessinés par Fastway
en vente dans tous les bons supermarchés de Russie
mais je m’em..porte ! Je m’aperçois que ce post devient plus long que ce que l’internaute, même supérieurement éduqué, est capable de digérer. Je vous donne rendez-vous dans un prochain post pour faire le tour du sujet.
Via Lovelypackage (globalement). Cliquez sur l’image pour être guidé à la source.