Kei par Patrick Faus
: cuisine banale
: cuisine d’un bon niveau
: cuisine intéressante et gourmande
: cuisine de haut niveau… à tous les niveaux
: cuisine exceptionnelle
Trois lettres. Un nom. Un prénom, plutôt. Rien d’autre. Précis, net, pas de fioritures, essentiel, clair comme la ligne de sa cuisine. Kei est un monde, son monde à lui. Kei est un repas, unique, éthéré, délicat, subtil. Kei est concentré, acharné à faire au-delà du bien pour trouver sa voie en tout cas la peaufiner sans cesse. Kei a une étoile au Michelin, il dit qu’il en veut deux et qu’il les aura. Kei possède l’exigence et la précision apprises chez Alain Ducasse et dans quelques autres grandes maisons. Kei aime l’harmonie par dessus tout, comme au commencement du monde. Kei est fragile et fort, curieux et créatif, réfléchi et spontané, étonné et étonnant. Kei ne fait pas de menus ni de cartes mais des « Compositions ». Kei fait en ce moment une des meilleures cuisines de la capitale.
Soupe d’avocats, gelée de concombres et pommes Granny Smith, croquant basilic : le monde subtil et en vert sur une parfaite déclinaison des couleurs, des saveurs et des textures. Beignet de courgettes, émulsion d’ananas, mangue et lait de coco : tout en délicatesse et en légère fadeur. Foie gras de canard, purée de fraises, biscuit dragée à l’amande, poivre : un « classique » du chef en tout point remarquable où le poivre « casse » la douceur et la légère amertume de la fraise, parfait contrepoint du gras du foie. Un plat d’équilibriste qui n’a pas peur du vide. Cochon Ibérique aux légumes du moment : tout simplement grandiose où le chef sait faire aussi dans le rustique goûteux. Desserts, comment dire ? Démentiels ! Sorbet griotte et fromage blanc, meringue légère à la vanille : point d’orgue, point final.
C’était un repas chez Kei. Une parenthèse, une esquisse d’éternité. Après, retour à la vraie vie.
Soupe d’avocats, gelée de concombres et pommes Granny Smith, croquant basilic : le monde subtil et en vert sur une parfaite déclinaison des couleurs, des saveurs et des textures. Beignet de courgettes, émulsion d’ananas, mangue et lait de coco : tout en délicatesse et en légère fadeur. Foie gras de canard, purée de fraises, biscuit dragée à l’amande, poivre : un « classique » du chef en tout point remarquable où le poivre « casse » la douceur et la légère amertume de la fraise, parfait contrepoint du gras du foie. Un plat d’équilibriste qui n’a pas peur du vide. Cochon Ibérique aux légumes du moment : tout simplement grandiose où le chef sait faire aussi dans le rustique goûteux. Desserts, comment dire ? Démentiels ! Sorbet griotte et fromage blanc, meringue légère à la vanille : point d’orgue, point final.
C’était un repas chez Kei. Une parenthèse, une esquisse d’éternité. Après, retour à la vraie vie.
Kei
5, rue du Coq-Héron
75001 Paris
Tél : 01 42 33 14 74
M° : Louvre
www.restaurant-kei.fr
Fermé dimanche et lundi
Déjeuner :
Composition 1 : 45 €
Composition 2 : 75 €
Dîner :
Composition 1 : 95 €
Composition 2 : 118 €