Une nouvelle aberration et illustration de l'application très partielle de la laïcité en France. Pour ceux qui ne le savent pas, une circulaire du 10 février 2012 de M. Sauvadet, ministre de la fonction publique, reprenant une circulaire de 1967, rappelle aux administrations que les agents des différentes confessions (sauf les catholiques et les protestants dont les fetes sont considérées comprises dans le calendrier officiel) disposent de 2 jours d'autorisation d'absence spéciale (qui ne sont pas des congés). Ceal revient docn à discriminer catholiques, protestants et laïques qui disposent de deux jours de moins. Quand bien même la déclaration et l'enregistrement de la religion d'un agent de la fonction publique est interdit en France, le ministre répondait en 2011 à une question d'un député UMP, qu'il s'agissait ici du stricte respect de la laïcité et de toutes les religions (sic). Je serais surpris de connaître l'avis du juge administratif devant cette flagrante discrimination. Et m'étonne que tous les fonctionnaires de France et de Navarre n'utilisant pas ce droit en sélectionnant la religion la plus intéressante chaque année... A l'heure où le programme du Front de Gauche préconisait une remise en cause du Concordat désormais archaïque, où des coins du Rhône sont dotés d'une unique école... privée et que des députés tels M. Guilloteau utilise les moyens de l'Assemblée Nationale pour financer ces écoles, l'on se demande encore ce qui tient sans rustine dans notre beau pays. Pour rappel, une commission présdidée par Bernard Stasi, à la composition intéressante, avait préconisé il y a quelques années, de rajouter le Kippour et l'Aïd comme jours fériés dans le calendrier. M. Chirac n'avait pas jugé bon de retenir ses préconisations.