Ayrault : "on est passé à une autre étape" par Europe1fr
Le Premier ministre était, mardi 11 septembre, l'invité d'Europe 1 en duplex de Marseille, afin d'expliquer l'action du gouvernement dans la 2e ville de France. Jean-Marc Ayrault est également revenu sur l'intervention dominicale du président de la République.
A Marseille, le Premier ministre veut des résultats concrets
Jean-Marc Ayrault était ce matin à Marseille, à la préfecture de région. Le Premier ministre a souhaité réaffirmer le volontarisme du gouvernement : «Je suis venu dire la détermination de l'Etat à changer les choses». Plusieurs mesures ont été annoncées la semaine dernière suite au comité interministériel mais le chef du gouvernement à tenu à se rendre sur place pour mobiliser les acteurs de ce territoire, arguant «je veux que les élus se mettent enfin d'accord». Parmi les chantiers cités, la création d'un réseau de transport unique qui remplacerait les 10 autorités organisatrices actuelles.
Je veux faire reculer la pauvreté, je veux réduire le chômage des jeunes, je veux redonner un espoir aux familles, je veux que l'école soit aussi l'école de la réussite.
>> A lire : Marseille, le gouvernement agit pour la sécurité
Agenda du changement, réussir pour la France
Jean-Marc Ayrault est également revenu sur l'intervention du président de la République de dimanche. Le Premier ministre a rappelé que le gouvernement avait la responsabilité du redressement :
J'ai une feuille de route, ce sont les 60 propositions de François Hollande qui sont le contrat du président de la République avec le peuple français. Moi, j'ai la responsabilité de la mise en oeuvre de ces engagements et j'ai bien l'intention, avec conviction et détermination, de le faire.
Le Premier ministre est revenu sur la nécessité d'assainissement des finances publiques afin de «ne pas dépendre des marchés financiers».
Aujourd'hui nous empruntons à des taux très bas mais si nous ne faisons pas preuve de sérieux, ce seront les marchés financiers qui vont décider pour nous [...] je ne veux pas que la France perde sa souveraineté.
Pour l'assainissement des finances publiques, le gouvernement doit trouver 30 milliards qui se concentreront sur trois postes afin que «chacun prenne sa part» : des économies dans le budget de fonctionnement de l'Etat (10 milliards), un effort fiscal demandé aux plus aisés (10 milliards) et un effort pour les grandes entreprises en préservant les PME (10 milliards). Avant de conclure :
Ce que nous voulons c'est réussir, pas pour nous, mais pour la France !