Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, né à Barcelone, a défendu mardi la tauromachie, «une culture qu’il faut préserver», quelques heures avant l’examen du sujet par le Conseil constitutionnel.
Les anticorrida feront valoir leur position mardi après-midi devant le Conseil constitutionnel, auquel le Conseil d’Etat a transmis une question prioritaire de constitutionnalité pour la fin de la corrida en France.
«C’est quelque chose que j’aime, ça fait partie de la culture de ma famille», a déclaré le ministre de l’Intérieur sur BFMTV-RMC. «C’est une culture qu’il faut aussi préserver», a-t-il estimé.
«Dans un pays en crise, avec des Français qui doutent de leur identité, tout ne peut pas se ressembler», a-t-il poursuivi. «On a besoin de ces racines, ne les arrachons pas.»
Le comité radicalement anticorrida (Crac) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux demanderont aux Sages du Palais Royal de constater l’anticonstitutionnalité de certaines des dispositions de l’article 521-1 du Code pénal, qui prévoit des dérogations à la répression des actes de cruauté commis contre les animaux.
En ce qui concerne le recours au Conseil Constitutionnel, décision en délibéré rendue le 21 septembre.Le Premier Ministre avait chargé un collaborateur de défendre la corrida devant les Sages.