Et si la mission Curiosity était basée sur des théories erronées ? C’est en tout cas ce que l’étude publiée dans la revue scientifique Nature Géoscience laisse présager. En effet, l’étude évoque la théorie selon laquelle l’argile martienne, étudiée par Curiosity, n’a pas été formée par l’eau liquide, mais par le magma.
Un fantasme pas si réel que cela ?
En résumé, les scientifiques affirment que l’argile martienne résulte de la coulée de magma sur les pentes, et non de l’eau comme l’ont pensé les scientifiques de la NASA. Pour cela, les scientifiques ont comparé l’argile martienne à ceux d’un atoll de la Polynésie française formé par du magma. Une conclusion assez embêtante, vu que Curiosity a précisément été envoyé étudier cet argile, pour trouver des résidus de vie. Inutile d’expliquer que la vie arrive très difficilement à apparaître dans du magma en fusion.
Les scientifiques indiquent donc que l’endroit où s’est posé Curiosity n’était pas adapté à sa mission, mais le robot continuera tout de même ses recherches, les scientifiques de la NASA, présumant eux que c’est bien de l’eau liquide qui ont été à l’origine de cette argile martienne étudié par Curiosity.
Les argiles martiennes ont toujours été considérées comme une preuve d’une présence antérieure d’eau sur Mars, et donc de la vie. Cette théorie met donc à mal le fait que Mars fût une planète habitable par le passé.