Dimanche, le gouvernement devrait lancer le deuxième appel concernant l’éolien offshore. Cet appel d’offre n’avait pas été attribué lors de la première vague, au printemps dernier.
Les groupes industriels s’attendaient à ce que ce second appel d’offres soit lancé plus tard, mais le gouvernement a semble-t-il voulu le relancer au moment de la conférence environnementale qui se tiendra vendredi et samedi.
Pour rappel, cet appel d’offres de 1.300 mégawatts concerne les sites de Noirmoutier, en Vendée (600MW) et du Tréport, dans la Seine-Maritime (705MW).
Il n’avait pas été attribué lors de la première vague car le seul candidat qui s’était présenté, un consortium Areva/GDF Suez proposait un prix de revente trop élevé : 240 euros par MW/heure, alors que le consortium EDF/Alstom, retenu pour construire trois autres champs éolien offshore, proposait un prix de 200 euros par MW/h.
D’après une source industrielle citée par Reuters, un troisième appel d’offres pourrait même être lancé prochainement par le gouvernement. Sûrement pour continuer à se rapprocher des objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement : 6.000 MW d’éolien en mer en 2020.