REALISATION : MIK CRUBEN
GENRE : HORREUR
ANNEE : 1989
L'HISTOIRE : UN ROMANCIER ET UN POLICIER S'ALLIENT POUR ELUCIDER DE CURIEUSES DISPARITIONS D'ENFANTS DANS UNE PETITE VILLE.
L'Avis De Titi70 : Il y a peu de temps, j'ai eu l'occasion de vous parler d'une oeuvre peu connue de nos amis de chez Troma, en voici une autre, particulièrement gratinée.
Car, autant cracher tout de suite le morceau, ce film est une grosse série Z totalement barrée que les adeptes du bon gout doivent à tout prix éviter (je n'en fais pas partie, personnellement).
Produit dans les années 80, Beware, Children At Play (traduit par Attention ! Enfants) dispose d'abord d'une histoire qui fait sérieusement se demander ce qu'on bien pu fumer les auteurs.
Nous sommes dans une foret ou un père et son fils sont venus camper. Pour passer le temps, ceux ci s'amuse à jouer à Beowulf, le type jouant un cannibale nommé Grandel pourchassant son fils à travers bois. Mais, le père se coince la jambe dans un piège à loup. Au bout de trois jours, voyant que les secours n'arrivent toujours pas (!), le type commence à peter les plombs récitant à son fils un poème cannibale issus de la fameuse histoire de Beowulf. Puis, il finit par mourir.
Immediatement, son gosse décide d'appliquer le precepte en éventrant le corps de son père et en plongeant sa main dans les entrailles encore fumante de son géniteur. Scène assez incroyable ou, non seulement le cadavre n'a pas une goutte de sang, mais, il faut voir le gamin en sortir carrément des bouts de bidoches découpé probablement chez le boucher du coin.
Mais, ce n'est que le début. Car, dix ans plus tard, un romancier accompagné de sa femme et sa petite fille vient rendre visite à un de ses amis, en fait le shériff d'un petit patelin perdu dont l'enfant à mysterieusement disparu trois ans plus tot.
Sur place, l'auteur découvre que les disparitions de gamins sont devenus monnaie courante dans le coin, ce qui inquiète les habitants, ceux ci ayant de moins en moins confiance envers les autorités.
Tandis que les marmots parlent d'elfes des bois venu les chercher, le romancier découvre progressivement la vérité, à savoir que le fils cannibale du début à grandit et est devenu une sorte de gourou qui entraine les autres gosses dans un genre de secte célébrant les vertus du meurtre d'adultes et de la consommation de viande humaine fraiche.
Autant le dire, le film est remplit de défaut et ceux qui ne jurent que par Kubrick ou Orson Wells vont sérieusement souffir à la vision du métrage : réalisation inéxistente digne d'un téléfilm, acteurs inconnu tous plus nullissimes les uns que les autres (il faut voir les gosses jouer leurs scènes avec un grand sourire, ce qui est loin de les rendre menaçant), et scène completement amateur (le gosse qui vient de se faire tuer et qu'on voit respirer).
Quand au scénario, il est remplit d'incohérences et de trous aussi gros que dans un gruyère. Mais, malgré tout ça, il faut bien admettre que le tout fonctionne.
L'oeuvre devient mème dans ses dernières minutes une véritable charge violente contre le fanatisme religieux, à travers un véritable carnage final ou tout les parents décident de tueur leurs momes, au nom du seigneur. Plusieurs bonnes minutes de folie bien gore nous entrainant dans une tuerie assez incroyable, totalement unique et aux effets aussi nanardesque que le rèste du métrage.
Bref, un véritable nanar, parfois extrêmement bavard , tout à fait dans ligné des productions Troma, mais, qui possède malgré tout un indéniable coté sympathique. Ah,la magie du cinéma !.
Note Nanardeuse : 19/20 (Parce que le spectacle est vraiment unique, à l'image du massacre final)