C'est vraiment dégueulasse (ticot) et lâche, ce qu'elles font, les pierres. Elles se placent exprès dans une carrière pour se distraire aux dépens de la vérole des taillis. Elles sont pliées en deux quand les balles rebondissent sur elles et font finir leur course de coquines dans la tronche des chasseurs.
C'est ce qui s'est passé du côté de Génissieux (de velours), dans la Drôme, près de la carrière de Bonnardel. Dimanche 9 septembre, deux amis s'amusaient tout en tuant des bestioles quand le tir de l'un deux, par accident (les pierres pouffent) a transformé l'après-midi en foutoir : les plombs ont ricoché sur un minéral facétieux et ont arrosé le collègue au visage, au torse et à l'avant-bras; suffisamment pour contraindre les secours à venir chercher le criblé et le conduire à l'hosto de Romans. C'est cool de passer son dimanche à se faire retirer du métal de la couenne. Ça occupe, comme dirait l'autre...