une réflexion pour ne pas mettre le feu

Malgré toutes les apparences et qui sont trompeuses comme chacun le sait! il serait indécent de commencer ce post par cette illustration:

En effet la situation locale malgré les derniers foyers de Jean Zay et des Henriettes ne nécessite pas le recours à ces moyens extrêmes! Au demeurant après cette approche d'humour noir les faits existent et méritent toute notre attention. Concernant Jean Zay il s'agit d'un départ de feu avec des matières de revêtement du chantier de rénovation des immeubles du bailleur Valophis. matière inflammables et surtout provoquant d'importantes fumées. Très rapidement tout a été OK et cela grâce au sang froid du service public, des services de secours. Les coupables ont vite été identifiées, des mineurs de 12 à 14 ans. Les parents ont été convoqués et l'affaire est entre les mains de la justice.Les dégâts ont été estimés à 18OOO €!La question de la surveillance de ces enfants par leurs parents se pose. Se pose de manière crue le rapport à la civilité, à la responsabilité. Il devra y avoir une sanction pénale tout en ayant le soucis de veiller à ce que la précarité que ce geste va entraîner ces chez familles modestes ne les entraîne pas vers d'insondables abysses. Ils ont fait courir à ce quartier un immense danger.Aux Henriettes nous sommes face au cas du figure emblématique de la voiture incendiée dans un parking! Classique! Selon les premières investigations du Commissariat il s'agirait d'une possible arnaque à l'assurance. A suivre. Mais bien au delà de cette supposition des enquêteurs ce parking est un lieu d'insécurité récurent qu'il faudrait neutraliser pour rendre aux locataires un sentiment naturel de bien-être. Là encore nous sommes témoins des successions d'incivilités qui finissent par leur répétition à rendre ce lieu inculte au vivre ensemble. Néanmoins, très attentif à la sécurité car ayant été en fin d'année dernière une victime ( voiture vandalisée, domicile aux vitrages brisés et intimidations diverses d'individus bien connus accompagnés même de crachats...)je voudrais relativiser ces incidents en les replaçant dans un contexte élargi. En effectuant une recherche sur Google avec pour cible "voitures brûlées fontenay-sous-bois" je suis tombé sur des centaines et des centaines de réponses pour l'occurrence "voitures brûlées" mais sur aucune comportant ( ce que je recherchais ) "fontenay-sous-bois"! J'ai eu toute la France défilant sur l'écran, du nord au sud, de l'est à l'ouest et de petites bourgades de province à villes emblématiques de nos banlieues. Je vous en donne quelques exemples glanés qui arborent sans fard la violence de ces faits divers qui sont devenus si coutumiers et qui persistent. Une pollution criminelle qu'en son temps Sarkozy avait décidé d'extraire des chiffres de la délinquance!

 
 

Prises de vues "apocalyptiques" d'un paysage urbain traversé par la violence. Nous n'en sommes par encore là et engageant de façon responsable mon action politique je n'aurais pas la tentation populiste de m'agripper à ces deux faits pour déstabiliser cette ville et pointer du doigt des boucs émissaires. Cela est trop facile. Il en est d'une responsabilité multiple qui en appelle à la mobilisation de chacun. Notre ville est, heureusement d'ailleurs, bien banale face à d'autres cités ravagées, minées. Cette banalité ne me rassure pas pour autant et ne me dégage pas de mon obligation de clairvoyance. La ville comme toutes les autres est traversée d'influences néfastes, d'intentions inciviques et se trouve parcourue par des individus peu soucieux de notre sécurité et à l'affût de toutes nos faiblesses pour encourager leurs méfaits. C'est une constante que l'on peut observer. Et toute notre vigilance réside dans notre conscience d'une action concertée par tous les acteurs et non d'agiter stérilement des stigmatisations réductrices, complaisantes, séductrices et récupératrices  et finalement toujours en échec.