Il aura fallu 5 manches à Murray pour en gagner une. Le Vestiaire rend hommage aux quatre précédentes. Premier épisode l’US Open 2008, Forget et Federer étaient encore vivants.
Les exhibitions contre Sampras, c’est terminé. Federer est toujours le patron et entraîner Paulo ne veut pas dire qu’on s’y connaît.
Finalement, Tsonga n’avait pas raté sa finale en Australie. En regardant Andy Murray se faire torcher, il peut s’estimer soulagé : lui au moins n’est pas passé pour le petit puceau, celui que Gasquet imite très bien à l’occasion. Avant le match, Murray auto soutenait la comparaison avec Rodger, s’estimant aussi doué raquette en main. Naître Ecossais sans être roux, ça fait toujours des petits vantards. La vitesse de jeu du Suisse a dû lui rappeler qu’un patron, ça l’est aussi en finale. Pioline a préféré s’isoler aux toilettes dès la fin du sixième jeu.
Gracias, de Nadal
La certitude d’aujourd’hui est simple : le rétablissement de Federer n’en est pas un. Sa saison tutoie encore les sommets. Demi-finale en Australie, finales à Roland-Garros et Wimbledon et titre à l’US Open, Nadal a deux demies et deux titres. Gasquet rêverait qu’il lui épèle le mot orgueil. Federer mène largement la course des Grand Chelem, même si un come back de Gomez n’est pas à exclure. Par sa capacité à l’étouffer côté revers, Nadal reste sa bête noire, unique. L’Espagnol, lui, en a au moins deux : Tsonga et désormais Murray, qui l’a mis régulièrement à 10 mètres de la balle avant de fanfaronner en conférence de presse. Il comprendra d’autant mieux la jubilation de Federer.
Pendant ce temps-là, Guy Forget prend son pied depuis les quarts de finale. Qui s’occupe du suivi des Français ?