Conformément à son vœu de partir sans souffrance, au soir tombant du 22 mars 1842, une attaque d’apoplexie foudroie Stendhal en pleine rue, non loin de son hôtel où, toujours inconscient, il mourra vers deux heures du matin. Entre temps, un quidam s’empresse de lui voler la tabatière en or qui lui servait de réservoir à cachous et tout ou partie de la somme d’argent qu’il avait touchée la veille à la signature d’un contrat avec La Revue des Deux Mondes.
(Je ne mourrai pas tout entier, Serge Koster, p.27)