La Magie d'Opale, Tome 2
de Nari KUSAKAWA
Editions Delcourt,
2009, p. 184
Première Publication : 2005
Nari Kusakawa est le pseudonyme
d'une mangaka japonaise, on ne connaît pas
son véritable nom. Elle a l'habitude de parler
d'anecdotes la concernant dans les quelques
encarts éparpillés dans chaque volume. ♣ Tome 1 ♣
Comme dans le tome précédent, celui-ci est divisé en plusieurs petits épisodes relatant chacun un évènement survenu dans la vie de Cello, sur l’île d’Opale. Les trois sont différents et apportent chacun leur lot d’informations et une avancée relationnelle entre les personnages. Le premier épisode met en scène l’arrivée d’un prince étranger sur l’île, prince qui semble beaucoup apprécier la petite Cello et qui passe beaucoup de temps avec elle… ce qui ne plaît pas forcément au professeur Guel (et non Guey comme j’ai pu le dire dans une précédente vidéo). L’histoire suivante est en fait un flash-back qui revient sur la rencontre de l’héroïne avec son oiseau - Yoyo - quelques années plus tôt. Alors qu’elle n’était pas du tout destinée à devenir colormancienne, Cello trouve un œuf et celui-ci éclot dans ses mains… Nari Kusakawa nous présente les prémisses de cette amitié, c’est intéressant et plutôt émouvant. Le dernier mini-chapitre insiste sur la relation ambigüe existant entre Cello et l’infirmier de l’école (le professeur Guel), mais je ne pourrai pas vous en dire plus, car je n’ai pas plus de souvenirs !
Jusque là, rien de particulier. Je n’ai pas adoré ces trois épisodes, je n’ai pas autant souri que lors de ma lecture du premier tome mais cette découverte m’a tout de même légèrement changé les idées. En revanche, et c’est là que le bât blesse, j’ai été complètement déstabilisée par le dernier tiers de ce manga. En effet, arrivée à la fin du troisième (enfin sixième, puisqu’on compte ceux du premier opus) épisode, je vois le titre « Le contrat du papillon » sur une nouvelle page, accompagné du dessin d’une jeune fille totalement inconnue. Bon, je ne réfléchis pas et je continue ma progression. Et là, je me dis : « mais euh, j’ai loupé un truc ? C’est qui cette nana ? Quel est le rapport avec La Magie d’Opale ? » Pendant un temps j’ai cru que j’étais si peu concentrée que j’avais loupé un évènement important… mais en fait non. Figurez-vous que l’éditeur a décidé de faire du remplissage et de nous caler ce one-shot à la fin de ce deuxième tome. L’histoire en elle-même n’est pas désagréable, mais je me sens un peu flouée sur la marchandise, voyez-vous. Je paye pour avoir 200 pages consacrées à La Magie d’Opale, aux aventures de Cello et je me retrouve avec environ 60 pages complètement hors-sujet… Encore une fois, l’histoire est intéressante et le dessin plutôt sympa ; mais pourquoi ?! Il manquait des pages, il restait de la place alors hop hop hop, on balance un truc ni vu ni connu ?! Mais… non !!! Si encore on était prévenu du départ… mais non, même pas ! Et si ça se trouve, c’est comme ça pour les tomes suivants ! Il aurait mieux valu faire un volume de moins mais rassembler plus de mini-épisodes de la Magie d’Opale sur chacun…
Niveau dessins, je n’épiloguerai pas car je n’ai pas plus de choses à dire que dans ma chronique de l’opus précédent… je ne ferai que répéter - pour enfoncer le clou - que c’est quand même dommage d’être en présence d’un manga en noir et blanc alors que le thème principal de cette histoire, ce sont les couleurs vives des oiseaux et de l’île d’Opale de façon générale…
Bref. Je n’étais pas dans les meilleures conditions pour apprécier cette lecture mais si j’avais été dans le bon état d’esprit, je pense tout de même que j’aurais eu du mal à avaler le coup du one-shot glissé à la fin du tome. A voir ce que donnera le volume suivant, si je le trouve un jour d’occasion.